En France, le déficit commercial continue de se creuser pour la plupart des produits manufacturés, mais l’industrie cosmétique-parfumerie a exporté pour 16,2 milliards d’euros en 2021, rattrapant le recul de 2020 et dépassant de 2,5 % le niveau de 2019. La France distance largement les États-Unis, numéro 2, qui ont exporté pour 9 milliards d’euros en 2020. C’est le troisième secteur d’exportation excédentaire (80 % de la production française) après le vin et l’aéronautique.
Plus de 800 établissements (hors commerce) sont installés en Île-de-France. Elle est le territoire de la cosmétique de demain, avec ses laboratoires, 9 centres majeurs de R&D, le Synchrotron Soleil, mais elle est surtout le lieu de la décision, avec la majorité des sièges sociaux de ce secteur.
L’Île-de-France compte plus de 50 entreprises de fabrication et conditionnement à façon, plus de 80 entreprises de matières premières, plus de 40 entreprises de tests et analyses, plus de 70 de packaging primaire et secondaire, etc. Le site Givaudan à Argentueil (95), par exemple, avec ses 600 salariés et ses 6 hectares en bord de Seine, est à l’origine d’une senteur sur 4 quatre commercialisée dans le monde.
Face à la concurrence de la Chine et de la Corée du Sud (Séoul annonce la création d’un Global Beauty Industry Hub), la Région a identifié cette filière comme stratégique dans sa révision du Schéma régional de développement économique d’innovation et d’internationalisation – SRDEII en mai dernier. Elle soutient notamment le pôle de compétitivité Cosmetic Valley.
