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Firmenich augmente sa capacité de production d’ingrédients renouvelables en Europe

Firmenich, spécialiste mondial des parfums et des arômes, annonce aujourd’hui la mise en service d’une nouvelle unité de production polyvalente d’ingrédients renouvelables sur son site de Castets, dans le sud-ouest de la France. La nouvelle unité, qui sera opérationnelle en janvier, augmentera de 50 % la capacité de production du site pour servir les clients de la parfumerie et répondre à la demande en forte croissance de produits durables.

« Cette usine additionnelle à Castets renforce notre leadership mondial dans les ingrédients renouvelables en plaçant Firmenich dans une position stratégique pour offrir des capacités supplémentaires pour la parfumerie, fournir un service supérieur à proximité de nos clients en Europe et saisir des opportunités de croissance, a déclaré Gilbert Ghostine, PDG de Firmenich. Cette installation de pointe contribue également de manière significative à notre objectif environnemental, social et de gouvernance (ESG) visant à garantir que 70% des ingrédients Firmenich soient fabriqués à partir de sources de carbone renouvelables d’ici 2030. »

« Nous sommes très fiers de cette nouvelle usine ultramoderne, conçue pour étendre notre expertise industrielle unique dans la production d’ingrédients à base de pin à partir de matériaux recyclés, a ajouté Boet Brinkgreve, président des ingrédients de Firmenich. Cette expansion majeure positionnera Firmenich de manière unique en tant que fournisseur reconnu d’ingrédients biosourcés et renouvelables, et aidera nos clients à atteindre leurs propres objectifs ESG. »

Les 17 000 mètres carrés de surface de production, répartis sur quatre étages, sont équipés des technologies les plus avancées du secteur afin de garantir les plus hauts standards d’efficacité, de qualité, de santé et de sécurité, en ligne avec les objectifs du Groupe. Sa conception polyvalente assure l’approvisionnement de divers produits finis ainsi que d’une large gamme de produits intermédiaires. La nouvelle usine offre des solutions plus rentables avec un impact environnemental réduit, grâce à une plus grande proximité avec le marché européen, réduisant ainsi le transport des matières premières et des produits finis.

En lien avec l’approche commerciale responsable de Firmenich et ses objectifs ESG ambitieux pour 2030, les critères de durabilité ont été intégrés dès le départ dans la conception du projet.

Global Bioenergies étend l’usage de son isododécane d’origine naturelle

Global Bioenergies annonce le succès de nouvelles études toxicologiques portant sur son premier ingrédient cosmétique, l’isododécane d’origine naturelle, qui pourra maintenant être utilisé dans les vastes marchés de la dermocosmétique et des soins capillaires.

En octobre 2020, une première phase d’études toxicologiques a ouvert la porte à l’utilisation de l’isododécane d’origine naturelle, produit par Global Bioenergies, dans le segment du maquillage.

Une nouvelle évaluation toxicologique menée en coopération avec une société d’expertise indépendante complète aujourd’hui la première étude de 2020. Elle valide l’utilisation de l’isododécane renouvelable de Global Bioenergies dans les produits dermocosmétiques et dans les soins capillaires, des domaines dans lesquels l’isododécane est utilisé en volumes bien supérieurs à ceux du maquillage. Cette nouvelle étape va permettre à Global Bioenergies d’enrichir sa proposition à destination des leaders du secteur de la Beauté et du Soin, afin d’augmenter la naturalité globale du domaine des cosmétiques.

Dès 2022, Global Bioenergies va accroître ses volumes de production avec l’unité de Pomacle, qui permettra de servir le marché du maquillage et d’échantillonner les domaines de la dermocosmétique et des soins capillaires.

Fin 2024, une usine de production de plus grande capacité, dont le projet est actuellement à l’étude, entrerait en activité afin de servir pleinement ces domaines de la dermocosmétique et des soins capillaires.

Marc Delcourt, directeur général et co-fondateur de Global Bioenergies, déclare : « Nous poursuivons notre stratégie de conquête par étape : l’horizon 1 s’est concrétisé en 2021 avec le lancement de notre propre marque, Last . Début 2022, c’est l’horizon 2 qui se matérialisera avec la mise en route de notre unité de Pomacle pour servir le marché de niche des ingrédients maquillage, à valeur élevée mais à volume limité. En nous préparant aux plus vastes marchés de la dermocosmétique et des soins capillaires, nous anticipons déjà notre horizon 3, qui verra le jour en 2024. »

Lumson mise sur des emballages écoresponsables

Les campagnes de sensibilisation à la durabilité et à la recyclabilité des emballages représentent l’un des principaux thèmes que Lumson a intégré à sa mission. L’une des voie suivie : la création de systèmes de recharge, qui prend une place de plus en plus importante dans ses plans de lancement.

Les consommateurs utilisent déjà régulièrement les systèmes de recharge – il suffit de penser à l’industrie alimentaire, qui a introduit les produits rechargeables il y a des années. En outre, les recharges créent une interaction avec les consommateurs et permettent de personnaliser les produits.

La recharge, nouvelle frontière de Lumson

Re Place, le nouveau pot en verre de Lumson doté d’un système rechargeable (godet intérieur), est conçu pour être facilement enlevé et remplacé, et offre une réponse aux attentes du marché. « Dans les nouveaux systèmes de conception circulaire, les recharges constituent une solution efficace compte tenu de leur impact extrêmement positif sur l’environnement, tout en encourageant de nouvelles habitudes plus éthiques et vertueuses chez des consommateurs plus attentifs », explique Matteo Moretti, PDG de Lumson.

Re Place est le premier système recherche d’une série à venir car « pour Lumson, redessiner, repenser les nouveaux systèmes de recharge deviendra de plus en plus une priorité, et témoigne de notre engagement inébranlable en faveur de la durabilité, sans négliger les fonctions techniques, esthétiques et de protection du produit. »

Lumson, qui se concentre depuis longtemps sur les 3R de l’économie circulaire – réduire, réutiliser, recycler –, a adopté trois nouveaux concepts clés pour le secteur des recharges : Re-Think, Re-Gen, Re-Act. 

Re-Think : pour repenser l’emballage avec une approche d’écoconception. Re-Gen, pour donner une nouvelle vie au bocal en verre. Re-Act pour permettre au consommateur, qui joue un rôle de plus en plus actif, de personnaliser son produit en remplaçant simplement la coupelle intérieure. 

Re Place utilise deux pots en verre Lumson de 50 ml : Deluxe et Unique, dont les caractéristiques respectives sont une forme élégante et classique et des lignes arrondies au look raffiné. Tous deux présentent un fond de pot extrêmement épais pour une approche positive du luxe.

La coupelle intérieure en plastique – qui a été spécialement conçue pour permettre l’application d’une protection sur le dessus – peut, après utilisation, être facilement retirée du pot et éliminée par la filière du recyclage.  

Les deux composants peuvent être personnalisés – ce qui confère aux différents éléments de l’emballage une identité propre et accrocheuse – à l’aide de divers effets et décorations : de la sérigraphie simple mais élégante, au laquage intérieur plus sophistiqué qui met en valeur et ajoute de la valeur aux lignes et à l’épaisseur du verre.

Du carton pour l’airless

L’entreprise italienne innove également dans le airless, avec des emballages en carton. Son airless de poche, XPaper, a reçu le prix ADI Design Index Award for Innovation. 

Le caractère innovant de XPaper tient essentiellement au matériau dont est fait le flacon du distributeur airless : le carton. Selon Lumson, il n’a pas été facile de trouver une alternative au plastique ou au verre qui soit légère, facile à travailler, durable et compatible avec les protocoles de sécurité stricts établis par le monde des cosmétiques. 

Si le papier n’était pas le meilleur matériau à utiliser pour l’emballage des cosmétiques (primaires) en raison des problèmes de conservation des formules qu’ils contiennent, des solutions innovantes, performantes et très esthétiques ont émergées. En outre, grâce aux techniques d’impression fine, il est possible de transformer un matériau quelconque en un produit luxueux et sophistiqué qui met en valeur le contenu et le contenant. Le tout, dans le respect de l’environnement. 

Le nouveau distributeur airless en papier Xpaper fait actuellement l’objet d’une demande de brevet. Il fait partie de la famille Touchless, des distributeurs airless avec des sachets équipés d’une fermeture hermétique brevetée par Lumson. 

« J’ai le sentiment que XPaper a tout ce qu’il faut pour devenir un produit emblématique : il est durable, fonctionnel, sûr et recherché, indique Matteo Moretti. Une fois le produit épuisé, vous pouvez séparer le distributeur de la bouteille en papier et l’envoyer dans la bonne chaîne de recyclage. Il est pratique et sûr à utiliser, car comme tous nos distributeurs airless avec poche, il a été développé pour protéger au mieux le produit contre le risque de contamination par l’air ou d’autres agents extérieurs qui pourraient altérer la formule. Et puis il y a son look. L’emballage est personnalisable grâce aux technologies d’impression conventionnelles et numériques, se transformant en un produit unique à forte personnalité. »

Texen accompagne ses partenaires dans leur démarche d’innovation durable

En 2021, pour répondre aux exigences environnementales de la Maison Chanel, Texen adapte son process industriel. L’entreprise propose de travailler avec la matière RPET issue du recyclage de bouteilles plastiques en PET, et met à disposition ses lignes agiles Smart qui permettent d’automatiser et optimiser la production.

Grâce au process de polycondensation*, Texen a pu concevoir pour les lignes de soins Le Lift et Hydra Beauty de Chanel, un nouveau capot écoresponsable qui conserve les mêmes propriétés mécaniques et sensorielles que celui d’origine.

Dans la démarche globale partagée avec son partenaire visant à réduire l’impact environnemental, ce capot contient un colorant noir spécifiquement développé pour rendre la pièce détectable par le tri optique, facilitant ainsi son recyclage et permettant de mieux gérer le cycle de vie du produit.

La modularité et la polyvalence des lignes Smart assurent à Chanel une production maitrisée. Ainsi, en gérant l’intégralité de la conception, Texen peut fabriquer la matière première et sortir une pièce finie et vernie en moins de 20 minutes.

* La polycondensation est une réaction chimique qui permet de reconstruire les chaînes moléculaires cassées durant le process de recyclage, leur permettant de redevenir des polymères. La polycondensation permet de rétablir les caractéristiques mécaniques et chimiques de base et garantir l’alimentarité du produit fini.

SGS France intègre Idea Tests

SGS France confirme le « closing » de l’acquisition de la société Idea Tests annoncée en octobre dernier.  

Le groupe Idea Tests, établi en 1999 par Benoit Latouche, est spécialisé dans l’évaluation de l’efficacité (in vivo et in vitro) de la tolérance, de la toxicologie, de la microbiologie, ainsi que l’accompagnement réglementaire pour la mise sur le marché des produits finis et ingrédients cosmétiques. Les compétences d’Idea Tests viennent naturellement compléter l’offre « Cosmétique & Hygiène » de SGS France. Idea Tests dispose de trois sites en France (Martillac, Talence, Plouzané) et un site en Europe (Bucarest), et emploie 80 personnes.

« La France est le 1er exportateur de cosmétiques au monde devant l’Allemagne et les États-Unis. SGS est le leader mondial du testing, de l’inspection et de la certification. Cette acquisition ciblée qui vient enrichir notre offre dédiée à la qualité et à la performance des produits cosmétiques était un de nos axes majeurs pour la satisfaction de nos clients français et européens, qu’ils soient fabricants de matières premières, industriels ou distributeurs. Idea Tests est l’un des acteurs encore indépendants les plus importants qui soit capable de maîtriser l’ensemble des dimensions du test (in vitro, microbiologie, et essais cliniques) ; les synergies avec notre groupe sont innombrables, en termes de complémentarité d’offres de services ou de présence auprès de nos clients », confie Alain Guy, président du groupe SGS France.

 « Nous partageons avec SGS des valeurs communes de satisfaction clients et d’innovation. Rejoindre un groupe comme SGS, marque une nouvelle et belle étape dans notre développement », conclut Benoit Latouche, président d’Idea Tests.

MS BeautiLab s’étend à l’Amérique du Nord et nomme Shannaz Schopfer comme directrice générale

Olivier Salaun, CEO de MS BeautiLab, nomme Shannaz Schopfer en tant que directrice générale Amérique du Nord. Cette annonce marque la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie Pulse 2025 de la société à travers une expansion internationale, et positionne l’offre de services globale de MS BeautiLab auprès du marché nord-américain.

Shannaz Schopfer détient 20 ans d’expérience dans la production, la planification stratégique et l’innovation. Selon Olivier Salaun, « Shannaz dirigera nos activités nord-américaines en proposant notre offre complète de solutions verticalement intégrées,  incluant le développement personnalisé pour des clients individuels. »

Pour soutenir ces initiatives, Shannaz Schopfer a nommé Maria Barbieri à la fonction de Senior Vice President of Sales. Au cours de ses 20 ans de carrière, Maria Barbieri a géré le packaging, les produits, les opérations, la logistique et les ventes, et a travaillé étroitement avec des sociétés de beauté de premier ordre, notamment Intercos et Estée Lauder.

Spécialisée dans les soins de la peau, les couleurs et les poudres, MS BeautiLab propose aux marques des solutions globales et clés en main, axées sur l’innovation, la durabilité et la qualité européenne. En tant que division beauté du groupe suisse Marvinpac, MS Beautilab propose une offre globale unique, incluant non seulement le développement et la production de formules et de packagings, mais aussi  une proposition marketing complète pour la conception de produits autant que de packagings.

Générant plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, la société a une capacité de production actuelle de plus de 6 000 tonnes et une implantation mondiale totale supérieure à 45 000 m2, répartis entre les unités de production et les laboratoires de R&D, en France, en Suisse, en Italie et en République tchèque.

En 2022, MS BeautiLab ouvrira un laboratoire de R&D à Los Angeles, et Shannaz Schopfer recrutera prochainement pour soutenir le développement commercial et les opérations aux États-Unis.


Quelques dates clés

  • 1964 Naissance de Strand Cosmetics Europe
  • 1999 Naissance de Marvinpac
  • 2009 Création de la filiale Marvinpac CZ en République Tchèque
  • 2015 Strand Cosmetics Europe et Marvinpac créent la Joint-Venture MS Swiss Cosmetics
  • 2018 Marvinpac entre au capital de Strand Cosmetics Europe
  • 2020 Les deux sociétés Strand Cosmetics Europe et Marvinpac créent MS BeautiLab
  • 2021 Création de la fonction de Chief Executive Officer Groupe Marvinpac, confiée à Olivier Salaun ; Expansion aux États-Unis avec Shannaz Schopfer en tant que General Manager.

Photos
À gauche : Shannaz Schopfer
À droite : Maria Barbieri 

Ingrédients cosmétiques et biotechs : Cosm’ing se tiendra les 7 et 8 décembre

Les 7 et  8 décembre, Biotech Santé Bretagne réunira plus de 150 chercheurs et industriels impliqués en cosmétique à l’occasion de la 9e édition de Cosm’ing. Evénement de référence dans le domaine des ingrédients cosmétiques et des biotechnologies, Cosm’ing propose une analyse pointue des dernières avancées technologiques (bioprocédés, cultures cellulaires, technologies omiques…) tout en favorisant les rencontres entre les acteurs et l’émergence de projets innovants.

La mer et les biotechnologies sources d’inspiration

Comment continuer d’innover et de s’inspirer du vivant sans épuiser la biodiversité ? Comment prendre en compte les objectifs de lutte contre le changement climatique dans le développement des produits cosmétiques ? Et si la réponse était en Bretagne et dans les océans qui sont encore loin d’avoir livré tous leurs secrets…

Dans ce domaine, la Bretagne qui héberge 50 % de la recherche maritime française, une forte concentration d’acteurs innovants en biotechnologies marines (regroupés au sein du réseau Capbiotek animé par Biotech Santé Bretagne) et des champs d’algues uniques en Europe, est une source abyssale d’inspiration pour l’avenir de la filière cosmétique nationale et internationale.

Dans un secteur d’activité où le naturel est au cœur des préoccupations, les orateurs successifs de Cosm’ing 2021 aborderont notamment les questions suivantes : Comment passer du biosourcing au biomimétisme ? Comment protéger ses innovations bioinspirées ? Quels outils (bio)technologiques au service de la bioproduction ou de la traçabilité des actifs ? Quelles solutions pour améliorer le microbiote cutané ? Quelle place pour les phages en cosmétique ? Quel lien entre cosmétique et émotion ?

Autant de sujets qui permettront aux 31 intervenants de renom (académiques, startups biotech, fournisseurs d’actifs, marques de produits finis) de partager leurs connaissances et de faire avancer les débats sur l’apport des biotechnologies à la cosmétique.

Au cœur d’un contexte régional favorable

Avec 2 470 km de trait de côte, leader en biotechnologies marines, la Bretagne est un territoire propice pour l’innovation et pour le développement de sa filière cosmétique accompagnée par Biotech Santé Bretagne.

Le secteur en Bretagne c’est : plus de 150 entreprises bretonnes dans le domaine cosmétique, près de 6000 emplois pour 1,8 Mds d’Euros de CA. 50% de la recherche océanographique est basée en Bretagne et la cosmétique est un des 6 leviers du Domaine d’Innovation Stratégique « santé et bien-être pour une meilleure qualité de vie » de la S3 régionale (2021-2027).

Un nouveau concours : « étonnants découvreurs »

Cette année, ce sera aussi l’occasion pour de jeunes chercheurs (doctorants) de briller devant un public de spécialistes avec la première édition du concours « étonnants découvreurs » organisé par Biotech Santé Bretagne en partenariat avec le Groupement de Recherche GDR CNRS « Cosm’actifs ». Les six candidats présélectionnés par le comité scientifique viendront des quatre coins de la France pour présenter leur sujet de thèse en 180 secondes chrono…

Cosm’ing 2021 en chiffres

9e édition, 150 participants, 31 conférences, trois sessions posters (22 posters), un prix du meilleur poster, un concours « étonnants découvreurs », sept exposants partenaires et des dizaines de rendez-vous B2B.

Coverpla participe à la renaissance des parfums Via Dei Mille

Via Dei Mille est la renaissance d’une histoire de famille née dans les années 50 en Sicile. Stefano Alderuccio, petit-fils du fondateur, rend hommage aux essences rares de la Sicile, à ses traditions à présent portées par le talent de parfumeurs-créateurs grassois. Les parfums de la collection Ianco s’expriment dans la blancheur dont ils ont pris le nom dans un vieux dialecte sicilien et au détour de subtiles arabesques qui estampent le papier du coffret.

Poésie baroque

Coverpla aura eu le plaisir de partager cette aventure familiale, prenant en charge le packaging des trois parfums. Le choix de la marque s’est porté sur le flacon Laura (100 ml) dessiné par Coverpla et réalisé par Bormioli Luigi. Sa forme ronde et épurée, à la fois droite et puissante est rehaussée d’un capot Vintage chapé noir mat décoré en une passe de sérigraphie. Coverpla a également fourni la pompe et le cache pompe pour un développement global.

La Fondation Ellen MacArthur place L’Occitane en Provence parmi les marques les plus engagées

La Fondation Ellen MacArthur a publié son rapport d’étape 2021 portant sur l’Engagement Mondial de la Nouvelle Économie des Plastiques qui mesure les progrès réalisés en matière d’économie circulaire des plastiques par les entreprises, gouvernements et autres organisations signataires. Fort de résultats probants et d’objectifs ambitieux, L’Occitane en Provence figure comme une des marques les plus engagées dans ce domaine et assume un rôle de leader parmi les entreprises du secteur cosmétiques. 

« Cette distinction a beaucoup de valeur pour nous. Elle confirme le bien-fondé des stratégies et des actions mises en place en matière de gestion des plastiques et, simultanément, nous encourage à faire encore mieux », commente David Bayard, Directeur R&D Packaging. 

Depuis 2019, la Fondation Ellen MacArthur publie annuellement son rapport Engagement Mondial de la Nouvelle Économie des Plastiques. Il constitue une base de référence qui mesure les progrès en matière d’économie circulaire des plastiques. Grâce à des données clés (telles que volumes d’emballage ou part de contenu recyclé), il apporte un niveau de transparence sans précédent. Les entreprises signataires sont notamment engagées à éliminer les emballages « problématiques » et de multiplier par cinq l’utilisation de plastiques recyclés entre 2019 et 2025. De même, la Fondation appelle par ce biais à davantage d’actions en matière d’élimination, de réutilisation et d’innovation ainsi qu’au développement de pratiques circulaires pour éviter les déchets et la pollution. 

Cultiver le changement 

L’Occitane en Provence est convaincue que consommation et régénération sont indissociables. Aussi, en tant qu’entreprise cosmétique internationale, elle assume le rôle de « cultivateur de changement » qui guide ses actions à tous niveaux, dès la phase de conception et de production des emballages. 
En signant l’Engagement mondial de la nouvelle économie des plastiques en 2019, L’Occitane en Provence doit faire acte de transparence et chercher à se dépasser. Ainsi, entre 2018 et 2025, la marque vise à atteindre une part globale de 40% de plastique recyclé dans tout ce qu’elle produit – cette proportion atteint aujourd’hui 21,4% – ainsi qu’une réduction de 10% du poids total annuel de plastique utilisé (quelle que soit la croissance de son activité). La marque s’est aussi fixé un ambitieux objectif 3 x 100% à l’horizon 2025 : 
• 100% de flacons en plastique issus de matériaux recyclés 
• 100% d’emballages en plastique recyclables, réutilisables ou compostables 
• 100% de ses boutiques en propre proposant un service de recyclage. 

Trois axes d’intervention 

Les objectifs de la Fondation Ellen MacArthur s’inscrivent intégralement dans l’engagement de réduction des déchets de L’Occitane en Provence dont les actions sont mises en oeuvre autour de trois axes d’intervention. 

Réduire – réduire les déchets et améliorer la durée de vie des produits 

De manière générale, L’Occitane en Provence cherche à se passer des plastiques à usage unique et superflus. Raison pour laquelle elle s’est notamment engagée à réduire de 10% le poids total annuel de plastique utilisé d’ici 2025 ou à supprimer complètement les cellophanes de ses produits d’ici 2022. 
De même, le groupe propose des shampooings sous forme solide – une alternative citée en exemple par la Fondation Ellen MacArthur dans la première section de son rapport. Dédiée à l’élimination des plastiques, elle constitue pour l’ONG l’axe d’intervention le plus déterminant. 
L’Occitane en Provence réduit également ses déchets en déployant progressivement à l’international depuis 2021 des « fontaines à vrac » qui prolongent l’engagement de la marque à conjuguer simplicité et innovation. Parmi cinq produits iconiques, les clients sélectionnent le volume de recharge souhaité (250ml ou 500ml) et remplissent leur bouteille Forever en aluminium léger, recyclable et 100% recyclé. Ces fontaines éco-conçues permettent d’économiser 94% de plastique par rapport aux emballages classiques. 
Enfin, L’Occitane propose également 25 de ses best-sellers en écorecharges : des conditionnements qui représentent en moyenne 85% de plastique en moins qu’une bouteille conventionnelle et permettent d’économiser environ 200 tonnes de plastique chaque année. D’ici 2025, les écorecharges 100% recyclables amélioreront ces résultats. 

Recycler – vers une économie circulaire 

Outre ses actions, la marque utilise depuis 10 ans pour sa gamme de soins capillaires Aromachologie des flacons fabriqués avec du PET recyclé à 100%. Les bouteilles de savon liquide de 300ml et 500ml sont également fabriquées à partir de plastique 100% recyclé. Dans le catalogue L’Occitane, 65 références sont en plastique 100% recyclé. 

Réagir – encourager l’utilisation responsable et durable du plastique 

Pour poursuivre la réflexion au-delà de sa chaîne de valeur, L’Occitane s’associe aux entreprises et organisations les plus innovantes pour lutter contre la pollution environnementale. A ce titre, elle s’implique dans des projets d’avant-garde et engagés comme l’expédition Plastic Odyssey, SPICE ou BeMed. 
En juin 2021, le groupe a rejoint plus de 150 acteurs liés au secteur des emballages (entreprises, ONG, experts, associations) pour répondre à l’appel à la responsabilité des producteurs (EPR – Extended Producer Responsibility) lancé par la Fondation Ellen MacArthur. Cette initiative entend notamment les engager à mettre en oeuvre des systèmes de collecte obligatoires et payants permettant de couvrir les frais et, in fine, d’assurer le tri et le recyclage des emballages dans un contexte d’économie circulaire. 

La start-up Lyophitech lève des fonds pour accélérer son développement industriel

Créée en 2017 par Jean Delaveau, la société Lyophitech a inventé et breveté un nouveau procédé de lyophilisation. L’entreprise lyonnaise a réalisé une augmentation de son capital en septembre dernier avec une levée de fonds de 570 k€ réalisée auprès d’une vingtaine de business angels. Ce financement lui permettra de structurer son outil industriel et d’accélérer son développement commercial notamment sur les marchés de l’agroalimentaire, de la cosmétique et de la santé.

Lyophitech révolutionne un procédé ancien au profit d’une lyophilisation dynamique plus rapide, simple et économique. L’invention démocratise un procédé permettant de valoriser la naturalité des ingrédients, en préservant leurs qualités organoleptiques, nutritives et leurs principes actifs. Les liquides sont restitués sous forme de billes, ce format simple à manipuler, moins volatil, améliore aussi la réhydratation par rapport aux poudres.

Cette levée de fonds intervient alors que Lyophitech souhaite accélérer son développement et ses volumes de production. L’entreprise est dotée depuis 24 mois d’une unité pilote de 50 litres. Les financements permettront de commanditer, pour un investissement total de 2,7 millions d’euros, la construction de trois nouvelles machines et de s’installer dans des locaux industriels de l’ouest lyonnais (avec notamment un environnement d’atmosphère contrôlée). Constituée actuellement d’une équipe de neuf collaborateurs, l’entreprise passera donc de la R&D à la production industrielle à partir d’avril 2022.

Cette première levée de fonds de 570 k€ a été menée auprès de business angels, fédérés pour moitié dans le réseau Hara (Health Angels Rhône-Alpes). L’arrivée de ces nouveaux investisseurs régionaux au capital permet d’accompagner le déploiement industriel au premier trimestre 2022 et la création de nouveaux emplois. Depuis la rentrée, Lyophitech a déjà recruté quatre personnes aux postes de responsable commercial, commercial, chargé de QSE et électromécanicien-programmeur.

D’ici fin 2021, des postes de technicien de laboratoire (microbiologiste), ingénieur process, responsable d’atelier et office manager, sont à pourvoir. À ceux-ci s’ajouteront en 2022 les opérateurs sur les lignes de façonnage industriel. Lyophitech ambitionne de recruter au total une trentaine de collaborateurs d’ici 2025. En effet, le potentiel du marché s’élève actuellement à 60 milliards d’euros pour 8 % de croissance et l’entreprise prévoit un CA de 700 000 euros en 2022 et 6,5 millions d’euros à l’horizon 2025 (pour un volume de 750 tonnes séchées annuelles).

« Cette levée de fonds est un tournant nécessaire qui nous permet de financer notre développement de la R&D à la phase de production industrielle. L’enjeu est de ‘scaler’ l’entreprise et d’exploiter notre technologie, aujourd’hui mature, en investissant dans des outils de production performants. Nous sommes enthousiastes à l’idée de rentrer dans cette nouvelle étape du projet et nous avons d’ores et déjà d’autres pistes de développement. Nous prévoyons en effet l’agrandissement du parc à six machines, l’expansion sur le territoire français, le développement d’autres brevets, etc. », explique Yann Neymarc, directeur général de Lyophitech. Et d’ajouter : « Les attentes du marché sont très importantes car la technologie statique et les équipements actuellement disponibles sur le marché sont saturés. Nous avons de nombreuses demandes entrantes des différents secteurs que nous visons, et nous avons hâte de pouvoir y répondre. »

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