Plasmatreat présente une nouvelle application de sa technologie Openair-Plasma mise en place avec succès dans le domaine du packaging de luxe pour optimiser le processus de finition et d’impression des flacons en verre des parfums de luxe ainsi que de collage de leurs éléments décoratifs. 

La technologie Openair-Plasma développée par Plasmatreat est l’une des principales solutions utilisées au monde pour activer, nettoyer et traiter par plasma tout type de surface dans de nombreuses applications. Méthode simple et écologique, Openair-Plasma est un procédé d’activation permettant une modification de surface efficace, rapide et abordable, et ce, sans modifier les propriétés mécaniques des matériaux traités.

Mise au point pour répondre aux problématiques des fabricants de flacons, cette nouvelle application métier a pour objectif d’améliorer la qualité d’impression des caractères du texte et des logos de marques de luxe au design souvent très raffiné, et apporter une protection maximale des flacons et des bouteilles afin d’éviter des dommages et des rayures dues au frottement pendant leur transport. Ce procédé offre même la possibilité de réaliser des flacons complexes en plusieurs parties.

Le procédé Plasmatreat repose sur l’activation en ligne du traitement plasma. Il permet de traiter, nettoyer et activer directement toute la surface des flacons en verre pour offrir au final une conception de très haute qualité en alliant efficacité et rentabilité pour le fabricant. 

« En effet, l’un des avantages de la technologie Openair-Plasma étant d’être un procédé rentable, ce système est intégré en ligne et permet ainsi au processus robotisé d’impression et de collage des petits éléments décoratifs d’avoir lieu directement après la fin du nettoyage et du traitement, et ce, sans aucune interruption de production », indique-t-on au sein de la société.

Le verre utilisé est généralement produit à partir des couleurs primaires (blanc, vert ou marron) afin de rendre les flacons et les bouteilles plus sophistiqués, un aspect primordial dans le domaine de la cosmétique. Ce verre étant teinté par la suite. Pour ce type d’emballage, une qualité élevée est nécessaire afin de permettre la bonne application de la couleur. Le procédé Openair-Plasma contribue à l’efficacité du processus de laquage généralement réalisé dans le secteur du luxe avec une peinture de haute qualité.

Dans la dernière étape du procédé de fabrication, le verre est revêtu (enduit), afin d’éviter des dommages et des rayures. Puis ces bouteilles en verre sont principalement imprimées par le procédé de sérigraphie. Le type de revêtement qui a été réalisé pendant la fabrication détermine alors la qualité d’adhérence de l’encre d’impression utilisée. 

Afin d’assurer une bonne adhérence et une dispersion uniforme de couleur en particulier sur un revêtement polymère, l´activation plasmatique est nécessaire pour augmenter la tension de la surface. « Grâce à son système de buse robuste et l’intégration simple en ligne, la technologie Openair-Plasma se révèle une solution parfaite pour l’activation de surface requise pour le verre des flacons et des bouteilles de parfum », souligne-t-on chez Plasmatreat.

D’un point de vue technique, ces applications nécessitent des buses à plasma Openair du type RD1004 avec une tête de buse large et une largeur de travail de 40 mm pour chacune. Les composants se déplacent tout au long sous les buses à la vitesse constante du système de convoyeur.

Avec le procédé Openair-Plasma, les fabricants de flacons et de bouteilles de parfum de luxe pourront donc bénéficier d’un système qui apporte plusieurs avantages : 

• Micro-nettoyage de surface qui permet d’enlever les impuretés et les particules organiques adhérentes.
• Utilisation de procédés de revêtement innovantes et la mise en place de systèmes alternatifs de couleur (vernis UV, les laquages sans solvant).
• Meilleure adhérence de l’encre lors de la sérigraphie ou de la tampographie sur verre, y compris sur les bouteilles avec du revêtement en polymère.
• Amélioration du design.
• Réalisation de flacons complexes en plusieurs parties.
• Réduction du taux de rejet (taux d’erreur).
• Intégration facile des buses de plasma dans des systèmes de vernissage. 

Au final, dans les applications cosmétiques, et plus particulièrement du luxe, cette méthode de traitement et de nettoyage de surface peut se révéler très avantageuse pour obtenir un verre de très haute qualité et des designs haut de gamme et exclusifs.

Beautigloo réalise sa première augmentation de capital pour répondre à la forte demande à laquelle elle fait face. Les fonds levés lui permettront d’augmenter sa capacité de production et de soutenir son développement commercial. Un moyen pour la jeune entreprise d’affirmer sa place dans le secteur très concurrentiel de l’électro-beauté.

Plus de deux ans de R&D auront été nécessaires à Beautigloo pour concevoir son premier produit : le Coffret Beauté Réfrigéré. Un mini réfrigérateur équipé d’un système de refroidissement breveté et doté d’un logiciel de régulation thermique intelligent, respectueux de l’environnement, qui améliore la performance des cosmétiques selon ses concepteurs.

L’entreprise, qui, seulement quelques mois après sa commercialisation, fait face à une forte demande, annonce un tour de table de 2,7 millions d’euros composé de Business Angels réunis par le Family Office partagé Eukratos, du fonds d’investissement Gemmes Venture, de BPI France et de la Banque Populaire. 

Consolidation industrielle 

« Nous souhaitons consolider notre présence industrielle en France et augmenter notre capacité de production afin de continuer à internaliser la fabrication de nos produits. Au quotidien, nous nous appuyons sur une exigence, une expertise et un savoir-faire réputé afin de proposer une qualité irréprochable à notre clientèle », souligne Florian Ménard, co-fondateur et directeur technique de Beautigloo.

La jeune pousse ambitionne d’étendre sa gamme de produits et de recruter des talents pour soutenir cette croissance et espérer devenir le leader mondial de la beauté réfrigérée.

Elle souhaite également poursuivre son développement commercial en Europe, aux États-Unis et en Russie où elle est déjà implantée.

Une innovation tricolore prisée par les marques de cosmétique

Au cours de l’année 2021, Beautigloo a vu ses revenus tripler. La start-up compte déjà de nombreux clients – particuliers et professionnels – dont de prestigieuses marques de cosmétiques comme Biologique Recherche, Dior ou L’Oréal.

« Nous apportons de la valeur aux marques de cosmétiques en sublimant l’expérience beauté. Avec le Coffret Beauté Réfrigéré, l’efficacité des cosmétiques est optimisée et la sensorialité décuplée », indique Clara Lizier, co-fondatrice de Beautigloo

Le capot de C’est Paris, dernier parfum de Carven est une réalisation TNT Global Manufacturing, d’après le design de Thierry de Baschmakoff. Conçu en PP injecté noir glossy pour le masculin, et métallisé or pour le féminin, il se compose de 4 parties : coque, insert, plaque et lest.

Ces capots géants comme des pions inversés grandeur nature, rehaussent la silhouette architecturale des flacons dont le verre accroche la lumière dan sun jeu de textures.

Après une première expérimentation en 2020, le flacon en verre rechargeable “Reviens” de Mustela est aujourd’hui disponible dans 21 pharmacies en France. Il permet de se réapprovisionner en Gel lavant doux et Gel lavant certifié Bio, deux produits proposés en format recharge.

En 2020, Mustela a expérimenté la distribution de produits rechargeables dans deux pharmacies pilotes, une première sur le marché des soins pour bébé.

Deux références étaient proposées : le Gel lavant certifié Bio et, compte tenu du contexte sanitaire, un gel hydroalcoolique. En janvier 2021, ce dernier a été remplacé par le Gel Lavant Doux, l’un des bestsellers de la marque. Une machine distribue le produit dans un flacon en verre de 480 ml qui s’appelle “Reviens”, lavable, réutilisable et recyclable. Les flacons vides sont mis à disposition des consommateurs en échange d’une consigne de 3 euros. Pour identifier le produit et garantir sa traçabilité, la machine édite automatiquement une étiquette à coller sur le flacon plein. Le tout avec toujours le même niveau d’exigence en termes de qualité, hygiène et sécurité que pour tous les produits conditionnés de la marque, précise-t-on chez Mustela.

Menée pendant une période de 12 mois, l’expérimentation s’est inscrite dans une démarche plus large d’éco-conception des produits et plus particulièrement la réduction des emballages. Son objectif : valider l’intérêt environnemental du système de recharge par rapport à l’offre jetable.

Depuis plus de 15 ans, la marque s’est engagée dans une démarche militante et ambitieuse visant à minimiser son impact sur l’homme et la planète. Parmi les nombreuses pistes d’amélioration déjà exploitées, : la naturalité, avec des formules qui réunissent aujourd’hui 96 % en moyenne d’ingrédients d’origine naturelle¹ mais aussi la création d’une gamme Bio en 2019.

Dès 2010, elle met en place une politique d’éco-conception qui a permis à ce jour d’économiser 145 tonnes de plastique et 65 tonnes de carton² et 100% des flacons sont désormais recyclables³. Mustela est ainsi la première marque dermo-cosmétique française à être certifiée B Corp en 2018.

Elle s’engage, avec plusieurs entreprises B Corp, à atteindre le net zéro carbone d’ici 2030, 20 ans avant les objectifs de l’accord de Paris. Elle multiplie les actions visant entre autres à réduire la consommation d’énergie de son site de production à Epernon dans l’Eure-et-Loir (baisse de 19,4% de la consommation en électricité, de 24,6 % pour le gaz et de 13,2 % pour l’eau depuis 2010⁴).

« Aujourd’hui cela ne suffit plus. L’économie circulaire et la réduction des déchets sont pour nous la voie à suivre pour continuer à réduire notre impact environnemental. Il faut qu’à chaque étape de leur cycle de vie nos produits soient les plus vertueux possibles. Chacune de nos avancées est ainsi un pas de plus vers le zéro déchet, souligne Karen Lemasson, directrice RSE et Open Innovation des Laboratoires Expanscience. Cette initiative sur la recharge illustre également notre volonté d’accompagner et d’encourager les consommateurs dans la transition vers des modes de consommation plus responsables. »

Eviter la fausse bonne idée avec l’analyse de cycle de vie

Avec une implantation étendue à 21 pharmacies, l’expérimentation franchit aujourd’hui un nouveau cap. Pour l’accompagner dans sa démarche, Mustela, avec le soutien de l’Ademe, s’est appuyée sur l’expertise de Coopérative Mu, agence d’éco-conception, qui a réalisé une analyse de cycle de vie (ACV) comparant l’impact environnemental du Gel Lavant certifié Bio en version recharge par rapport à son alter ego à usage unique. L’objectif étant de s’assurer dans un premier temps que l’offre rechargeable est plus vertueuse puis d’identifier les pistes d’amélioration avant de passer en phase de déploiement.

Première étape de l’analyse du cycle de vie menée selon une méthodologie normée (ISO 14040), Mustela a collecté l’ensemble des données sur le produit et sur toutes les étapes de son cycle de vie, des matières premières (leur provenance et les conditions de production), de sa fabrication (l’énergie utilisée sur le site de production), de son transport, jusqu’à la fin de son parcours (le recyclage ou l’incinération), sans oublier son utilisation chez le consommateur final (consommation d’eau pour le bain ou la douche).

Toutes les informations ont ensuite été traitées via un logiciel qui a permis de modéliser les impacts sur l’environnement et sur l’homme et de les hiérarchiser entre eux. « Avec l’analyse du cycle de vie, on va bien au-delà du “bon sens” environnemental et des idées reçues, explique François-Xavier Ferrari, co-fondateur de Coopérative Mu. Tout produit a un impact sur l’environnement ! Le produit qui n’a pas d’impact est celui qui n’existe pas. Chaque projet d’éco-conception suppose de trouver le meilleur équilibre entre plusieurs exigences : la prise en compte de l’environnement, la prise en compte de l’humain mais aussi celle des exigences techniques et économiques. »

Autant d’exigences parfois contradictoires qui supposent de faire les bons arbitrages. Mustela a ainsi comparé l’impact du lavage du flacon à la maison et en centre de lavage avant de privilégier la première solution, le réseau des centres de lavage étant encore insuffisamment développé en France. Une opportunité supplémentaire pour associer pleinement les consommateurs à la démarche.

La recharge l’emporte

Autres éléments à prendre en compte dans le calcul de l’impact environnemental d’un produit : sa durée de vie et son nombre d’utilisations.

En conclusion de l’analyse réalisée par Mustela, le choix de la recharge en verre est plus vertueux à partir de trois utilisations du flacon “Reviens”. Une diminution de l’impact environnemental du produit est constatée sur les principaux critères pris en compte dans l’ACV.

Passer du flacon plastique à usage unique au flacon verre rechargeable permet de réduire la consommation de plastique de 76 % et celle de C02 de 220 grammes de CO2⁵, soit l’équivalent d’une ampoule LED de 5W allumée pendant 777 heures.

Par rapport à la première expériementation la pompe a été améliorée pour optimiser la délivrance du produit. Mustela étudie actuellement la possibilité d’une pompe entièrement recyclable. La maraque offre la possibilité de laver le flacon à domicile avant de le ramener en magasin, en suivant les instructions de lavage fournies.

<sub>1. Hors soins spécifiques comme les solairess
2. Entre 2010 et 2020
3. Selon les critères de tri du marché français
4. Résultats enregistrés entre 2010 et 2020, sur le site d’Epernon, pour 100 unités produites.
5. Comparaison entre un gel lavant conditionné en plastique à usage unique (400ml) et un flacon rechargeable en verre (480ml) sur une durée de un an (base de trois gels lavants consommés).</sub>

Le marché du vrac en croissance

Le marché du vrac (tous secteurs confondus) a continué à progresser en 2020 même si sa croissance a été nettement ralentie par la crise sanitaire. La progression entre 2018 et 2019 était de 41 %. Avec le retour à la normale, le marché devrait atteindre 3.2 milliards d’euros en 2022.

Source Réseau Vrac/Nielsen, décembre 2020.

Les salons internationaux reprennent, et Faca Packaging lance de nouveaux emballages écologiques pour célébrer son 50e anniversaire : du recyclable au biodégradable, en passant par d’autres solutions d’emballage durable.

Faca Packaging est l’un des principaux fournisseurs européens d’emballages de haute qualité pour l’industrie cosmétique. En 1991, elle a été la première entreprise au monde à fournir du PMMA (le plastique le plus transparent au monde) pour les emballages cosmétiques. Cette année, elle propose le premier pot transparent en PMMA recyclé pour des applications cosmétiques.

Le nouvel emballage a été présenté lors de la dernière édition du salon Luxepack Monaco, qui s’est tenu dans la principauté du 3 au 5 octobre 2021. Les visiteurs ont pu découvrir une large gamme de pots, distributeurs et flacons sortis de l’usine de Barcelone.

L’entreprise espagnole sera également présente à PCD Paris et PCD Milan, entre autres salons internationaux.

Dans le sillage du parfum de la même ligne, le mascara inédit Lash Idôle arbore un design carré, facetté et plat au décor noir et métal rose. La prouesse technique de ce développement revient à Texen qui a déployé toute l’expertise de sa ligne Smart Mascara 4.0 dans le cadre de son partenariat avec la marque.

Le défi du mascara Lash Idôle était à la fois esthétique, technique et industriel. Sur le plan du design, le produit devait présenter un aplat noir d’une taille maximale en parfaite harmonie avec le flacon de parfum. S’ajoute un rendu métallique que rehaussent des lignes carrées très premium. Texen a ainsi mené de front un travail esthétique et technique d’une grande complexité en considérant les contraintes de production et de parachèvement. De multiples tests auront été nécessaires pour garantir une tenue parfaite du décor durant l’assemblage, notamment au niveau des arêtes particulièrement sensibles.

Ligne agile et haute cadence

Pour cette production d’envergure, Texen a personnalisé les fonctions de sa ligne Smart mascara 4.0 afin d’optimiser une production complexe à haute cadence et sans compromis. Une fois fabriquées, les cinq pièces sont assemblées en ligne jusqu’à l’exécution du laquage rose au rendu métal. Texen a dû innover pour son process de décor afin de pérenniser cette étape de laquage aluminium inédite sur cette ligne.  

Le produit de vente (9 ml) s’accompagne d’un format de voyage de 5 ml initialement destiné au marché américain.

La Smart Mascara 4.0

La ligne intégrée de première génération Smart Mascara 4.0 est 100 % automatisée. Adaptée à des mascaras multiformat et à différents types de décors, cette ligne permet un gain de temps grâce à sa haute cadence, une sécurisation des pièces vernies traitées en vase clos, une réduction des manipulations et des transports et une empreinte made in France.

Le concept Smart (Speed, Modularity, Agility, Reliability by Texen), développé par Texen, est la solution optimale relevant les enjeux RSE d’une industrie agile. En effet, la modularité des dernières générations de lignes Smart propose aux clients partenaires un compromis responsable entre compétitivité, optimisation des surfaces industrielles, limitations des stocks intermédiaires et des déchets induits jusqu’à l’usage de vernis haut extrait sec.