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Étude : les meilleures et les pires villes pour la peau

Fondée en 2021 et basée à Zurich, en Suisse, Covalo met en relation les marques cosmétiques avec les fabricants d’ingrédients et d’emballages, les prestataires de services de formulation et de manufacture ainsi que divers laboratoires à travers un moteur de recherche complet. 

L’entreprise fournit également aux fournisseurs d’ingrédients une plateforme complète de données industrielles en temps réel pour commercialiser efficacement leurs produits. Covalo a été fondée en 2021 et est basée à Zurich, en Suisse. 

Covalo a publié une étude évaluant l’impact de neuf facteurs environnementaux sur la santé cutanée, établissant un classement des meilleures et des pires villes pour la peau.

Les villes françaises sont assez loin de la tête du classement. Paris se place en 26e position: l’humidité élevée, la qualité de l’air et notamment la pollution lui font perdre des points. La deuxième ville française analysée est Marseille, qui occupe le 44e position au classement général. Le fort stress dû aux embouteillages, la qualité de l’air et l’indice UV annuel moyen peuvent détériorer votre peau dans la ville portuaire française.

Chez nos voisins européens, Munich, Madrid, Berlin et Milan ont des bons résultats, alors que Londres arrive juste avant Paris et Bruxelles avant Marseille. Les trois meilleures grandes villes du monde pour la peau sont Phoenix, Oslo et Montréal, juste devant Munich.

En bas du classement, c’est Mumbai qui est la pire ville pour la peau, notamment à cause des embouteillages qui stressent la peau, et à la combinaison d’un air très pollué et d’un haut taux d’humidité qui conduit à une baisse générale des fonctions protectrices de la peau.

Quelques résultats notables :

  • Brisbane, Phoenix et Canton ont les meilleurs scores en matière de températures moyennes, avec une température idéale pour la peau autour de 22°C.
     
  • Les villes du Nord de l’Europe comme Reykjavik, Helsinki, Oslo et Stockholm arrivent en haut du classement grâce à leurs faibles indices UV.
     
  • Belfast est la meilleure ville du classement par rapport au nombre de jours de soleil par an, puisque plus le nombre de jours ensoleillés est élevé et plus le risque de maladies cutanées est également élevé.
     
  • Édimbourg obtient les meilleurs scores en matière de pollution de l’air : la ville écossaise compte le moins de particules en suspension dans l’air, qui ont des effets néfastes sur la peau.
     
  • C’est à Montréal que la vitesse annuelle du vent est la plus basse, ce qui fait que dans cette ville le vent assèche moins la peau que dans toutes les autres villes du classement.
  • Phoenix, New Delhi et Istanbul ont le taux d’humidité parfait, où la concentration de vapeur d’eau dans l’atmosphère se situe entre 30% et 50%.
     
  • Au contraire, Panama, Lima et Singapour ont les pires taux d’humidité, ce qui augmente la sensibilité de la peau et provoque l’apparition d’acné.
     
  • Phoenix et Montréal obtiennent les meilleurs résultats pour la catégorie Air, ce qui signifie que dans ces deux villes nord-américaines, la qualité de l’air permet une bonne santé de la peau.
     
  • En matière de consommation quotidienne de cigarettes par fumeur, provoquant de l’acné et du stress qui abîment la peau, La Valette arrive en première position, suivie de près par Riyad et Taipei.
     
  • C’est Phoenix qui compte le moins d’heures passées dans les embouteillages aux heures de pointe par conducteur, ce qui réduit l’impact négatif du stress sur la santé de la peau.
     
  • C’est en Allemagne que le nombre moyen d’heures travaillées par semaine par personne est le plus bas, ce qui minimise les effets du stress au travail sur la peau.

Le but de cette étude est de découvrir quelles sont les meilleures et les pires villes pour la peau, en analysant 80 villes parmi les plus peuplées du monde. Les facteurs pris en compte pour cette étude sont liés à la qualité de l’air, au rayonnement solaire et au stress et ont tous un impact sur la peau. Parmi ceux-ci on trouve les températures annuelles moyennes, les jours de soleil, l’indice UV moyen, la qualité de l’air, la vitesse moyenne du vent, le taux d’humidité moyen de l’air, le nombre d’heures travaillées par personne, le temps passé dans les embouteillages et la consommation quotidienne moyenne de cigarettes.

[podcast] Cosmetic 360 : l’innovation au programme 2/5

Pour le deuxième épisode de notre série de 5, nous démarrons notre exploration de l’innovation avec Le Rouge Français, pionnier de la coloration végétale. Puis nous ouvrons un volet test et mesure avec Oxiproteomics et Kamax Innovative System. Nous terminerons tout en douceur avec les shampoings naturels et antipollution de chez Lao.

Arcade Beauty nomme Carl Allain président et directeur général

Arcade Beauty a annoncé la nomination de Carl Allain en tant que président et directeur général. Il occupait précédemment le poste de vice-président senior et directeur général de l’Europe depuis 2016, et succède à Peter Lennox, président et PDG depuis 2016. Peter Lennox reste au conseil d’administration d’Arcade Beauty en tant que conseiller stratégique. 

Carl Allain a rejoint Arcade Beauty en tant que directeur des opérations en 2011 et a été promu directeur général Europe en 2016. Sa connaissance d’Arcade Beauty, son expérience mondiale de gestion d’entreprises internationales et sa solide compétence opérationnelle lui permettent d’accéder à son nouveau rôle et de diriger Arcade Beauty vers sa prochaine phase de croissance. Il continuera à développer la stratégie fondée sur les trois piliers d’Arcade Beauty, à savoir l’échantillonnage, les produits ventes et le numérique, tout en soutenant l’engagement de l’entreprise en matière de durabilité. 

 » Depuis 2016, j’ai eu le privilège de diriger notre filiale européenne, je suis très fier de mon équipe et de tous les employés en Europe, de ce que nous avons accompli ensemble et je tiens à les remercier pour leur soutien et leur succès. Je suis extrêmement honoré de diriger maintenant l’ensemble du groupe. Arcade Beauty dispose de fondations solides reposant sur le travail d’équipe, l’innovation et des relations de confiance avec ses clients. Je suis impatient de rencontrer nos clients pour soutenir leur croissance future », a déclaré Carl Allain. 

Peter Lennox restera au conseil d’administration d’Arcade Beauty pour apporter un soutien stratégique à Oaktree Capital et à Carl Allain. Depuis qu’il a rejoint Arcade Beauty en 2016, Peter Lennox a mené la transformation de l’entreprise, notamment en guidant l’organisation à travers les défis importants posés par la pandémie de Covid-19. Au cours de son mandat, il a lancé avec succès les activités de produits ventes et numériques d’Arcade Beauty, a déployé l’excellence opérationnelle dans ses usines de fabrication et a encouragé la cohésion entre les équipes. 

« Ces cinq dernières années ont été particulièrement gratifiantes sur le plan personnel et professionnel. Je reste persuadé que la stratégie à trois piliers d’Arcade Beauty, articulée autour de l’échantillonnage, des produits ventes et du numérique, combinée à notre engagement en faveur du développement durable, restera au cœur de notre activité. Je suis convaincu que Carl continuera à faire progresser l’activité d’Arcade Beauty et je lui souhaite, ainsi qu’à tous les employés, le meilleur », a t-il déclaré. 

[podcast] Cosmetic 360 : l’innovation au programme 1/5

Écoutez notre nouvelle série de podcasts dédiés à l’innovation rencontrée lors de l’édition 2021 du salon Cosmetic 360.
Sur notre stand, dans les allées ou sur les stands des autres exposants, nous avons tendu notre micro avec une seule question en tête : qu’avez-vous d’innovant à proposer au marché ?

Que ce soit des fournisseurs de matières premières, des spécialistes des actifs, mais aussi des formulateurs, des équipementiers, des fonctions support et d’autres encore, tous innovent pour le bien être de la filière parfumerie cosmétique.

Pour ce premier épisode, nous avons rencontré Greentech qui nous parlera de ses actifs ; le réseau Cosmetomics et le Synchrotron Soleil pour aborder la recherche en cosmétique et Franckie Bechereau, directrice du salon, qui met l’accent sur l’hédonisme écologique…

Cosmetic Awards 2021 : l’innovation récompensée

À l’occasion du salon Cosmetic 360 qui s’est tenu les 13 & 14 octobre au Carrousel du Louvre, les Cosmetic Awards 2021 ont été remis le 13 octobre 2021. 

Ils visaient à récompenser les plus belles innovations des exposants 2021 présentées dans les catégories suivantes :

  • Matières Premières
  • Tests & analyses
  • Formulation & Fabrication à façon
  • Packaging
  • Équipement industriel (nouveauté 2021)
  • Marque & distribution
  • Prix spécial du jury sur l’hédonisme écologique (thème fil rouge de la 7e édition)

Les laureats 2021 dans chacune des catégories sont :

– Award de la formulation & fabrication à façon : Eurowipes, société qui développe un masque imprégné et emballé en sachet papier recyclable 100 % made in France, un produit fini entièrement biodégradable.

– Award des matières premières : Laboratoires Eriger, entreprise française développant une technologie unique pour la vectorisation de produits hautement concentrés et de molécules actives instables.

– Award du packaging : Eurovetrocap, entreprise italienne développant le premier dropper cosmétique fabriqué à base de monomatériaux 24/410.

– Award de l’équipement industriel : Seprosys, entreprise française développant une unité mobile qui propose un procédé pour la production de principe actif à partir de toutes les matières premières.

– Award marque et diffusion : Voysen, entreprise française qui édite un logiciel permettant d’accéder, en une seule base de données, aux avis des consommateurs et à leur analyse pour plus de 50 0000 produits. 

– Award tests et analyses : Kamax et Oxiproteomics, entreprises françaises mettant en place le « hair protection index », analyse unique 2 en 1 qui combine des études d’efficacité au niveau moléculaire et structurel.

– Prix spécial du jury « L’hédonisme écologique » : Innov&sens, partenaire du pôle Polymeris, entreprise française travaillant sur un emballage recyclable en tissu 2D et 3D écoconçu, fabriqué à partir de plastiques océaniques, pour éveiller les sens.

Après examens de quelque 160 projets, les lauréats ont été sélectionnés par un jury composé de journalistes de la presse professionnelle.

L’Oréal lance une plateforme d’informations sur les parfums

Face à la demande croissante des consommateurs d’informations sur la composition des produits de beauté, L’Oréal poursuit sa démarche de transparence en lançant une plateforme inédite et aisément accessible, dédiée aux ingrédients de parfumerie de son portefeuille avec un niveau d’information sans précédent, afin qu’ils puissent faire leurs choix de manière éclairée.

Seul acteur de l’industrie de la beauté à opérer dans tous les canaux de distribution et sur toutes les catégories de produits, L’Oréal souhaitait élaborer un modèle d’information qui fonctionne non seulement pour ses produits de grande consommation, mais aussi pour sa collection de parfums de luxe.

La mise au point de cette plateforme d’informations a commencé il y a trois ans avec l’analyse de plus de 20 000 formules parfumées. Chaque parfum est une composition unique très complexe créée par un expert qui associe le meilleur des extraits naturels et des ingrédients synthétiques de qualité. Certaines compositions parfumantes peuvent comprendre un grand nombre d’ingrédients d’origine synthétique ou naturelle. L’enjeu était donc d’offrir le plus haut niveau de transparence tout en préservant le savoir-faire et la confidentialité liés à l’unicité de chaque parfum. Pour développer ce modèle d’information, L’Oréal a travaillé main dans la main avec ses fournisseurs qui sont les quatre leaders internationaux de la création de parfums : Firmenich, Givaudan, IFF & Mane.

Cette plateforme d’informations est bien plus qu’une simple liste d’ingrédients. Construite en lien avec les études du consommateur, elle permet également de comprendre l’origine des ingrédients, leurs propriétés olfactives et la façon dont ils sont associés pour créer le parfum des produits.

Cette initiative est une nouvelle étape dans l’engagement du groupe en faveur de la transparence. Elle vient compléter le site “Au cœur de nos produits”, lancé en 2019 dédié au décryptage des ingrédients, et le dispositif PIL (Product impact Labelling 2020) d’affichage de l’impact environnemental et social des produits ainsi que la campagne de sensibilisation autour de ses engagements dans les Green Sciences (2021).

« Nos engagements pour une recherche aux normes scientifiques rigoureuses nous ont permis de bâtir une relation de confiance entre L’Oréal et ses consommateurs. Désormais, avec cette nouvelle plateforme parfums, nous répondons à leur souhait de disposer d’une information à la fois accessible et plus approfondie, déclare Barbara Lavernos, directrice générale adjointe Recherche, Innovation et Technologie de L’Oréal. La transparence est au cœur de la confiance que les consommateurs établissent avec nos marques et nous sommes fiers de continuer à répondre à leurs attentes en leur apportant les informations nécessaires à leurs décisions d’achat. »

Le déploiement de la plateforme se fera par étapes en commençant d’abord aux États-Unis avec Atelier Cologne, Garnier et Yves Saint Laurent, qui sont déjà en ligne. Le groupe déploiera ensuite progressivement le modèle sur l’ensemble de ses marchés mondiaux et de ses marques.

En tant que leader responsable de l’industrie de la beauté, L’Oréal souhaite que ce modèle s’ouvre aux autres acteurs du secteur, fabricants et distributeurs, afin d’apporter toujours davantage de transparence aux consommateurs.

Lancement de la plateforme européenne Go4Cosmetics

Go4Cosmetics est une plateforme qui vise à générer de nouvelles interactions entre les acteurs européens de l’industrie cosmétique. Son lancement officiel a eu lieu à l’issue du Sommet de la filière parfumerie-cosmétique organisé à Paris en octobre.

Renforcer le leadership de la filière cosmétique européenne

Secteur en pleine expansion à l’échelle mondiale, la filière cosmétique représente un enjeu commercial, scientifique et social déterminant pour l’économie européenne. Selon Market Performance, le marché de la cosmétique en Europe était estimé à 79,8 milliards d’euros en 2019 avec 1,8 million de personnes employées et 30 000 scientifiques dans le secteur de la R&D. Forte de la reconnaissance d’un large public adepte du Made in France ou encore de la renommée des produits façonnés en Italie, la filière européenne doit cependant repenser et moderniser ses processus industriels. Notamment pour accroître sa présence sur des marchés étrangers en pleine expansion, tels que l’Asie.

Pour permettre à l’écosystème cosmétique européen d’asseoir sa position sur ce marché très concurrentiel, la région Centre-Val de Loire et la région Lombardie portent la création d’un réseau européen de la cosmétique, labellisé en juin 2021 par la Commission européenne, dans le cadre de la plateforme de spécialisation intelligente pour la modernisation industrielle (S3). Ce réseau baptisé Go4Cosmetics sera mis en application et coordonné par Cosmetic Valley, DEV’UP Centre-Val de Loire, REI – Reindustria Innovazione, Cosmetica Italia et Polo Della Cosmesi.

Cinq autres territoires ont rejoint la dynamique : la Catalogne (Espagne), la région Centre (Portugal), le Nord-Ouest (Roumanie), Olomouc (République Tchèque) et la Sardaigne (Italie).

Cette coopération constitue une nouvelle étape stratégique pour les acteurs de l’écosystème déjà réunis au sein du cluster européen Global Cosmetics Cluster – Europe*. La plateforme Go4Cosmetics repose sur la prise en compte de l’ensemble de la chaîne de valeur présente en Europe – des fournisseurs aux consommateurs en passant par la recherche – pour créer de nouvelles coopérations, aussi bien en matière d’investissements que d’innovation et de partages d’expérience, tout en faisant le point sur les derniers résultats de la recherche scientifique.

Elle sera également un moyen de faire valoir les intérêts de la filière cosmétique auprès des institutions européennes et de mettre en lumière les politiques publiques liées à la transition numérique et écologique.

Trois priorités identifiées pour accompagner les entreprises de la cosmétique

Ainsi, Go4Cosmetics favorisera le développement de l’ensemble de la chaîne de valeur cosmétique à travers une approche transrégionale et l’implication de toutes les parties prenantes concernées.

Le partenariat jouera un rôle central pour identifier et lier des expertises complémentaires afin de créer de nouvelles solutions et modèles économiques pour renforcer la compétitivité du secteur cosmétique, stimuler sa croissance durable et accélérer la transition.

Les partenaires ont ainsi défini trois priorités :

  • La transition numérique : en accompagnant des projets de modernisation industrielle pour rendre l’industrie cosmétique plus forte et agile, en lien avec d’autres dispositifs de soutien tels que le projet EDIH (European Digital Innovation Hub), la Stratégie européenne digitale ou encore le programme du Plan de relance.
  • La transition écologique : en soutenant les initiatives liées à l’économie circulaire, la gestion des déchets et à la mise en application des objectifs du Pacte vert pour l’Europe et du Plan de relance.
  • L’information aux consommateurs et aux citoyens : en valorisant les atouts des territoires et l’attractivité de l’industrie cosmétique, en informant les consommateurs sur les valeurs et le savoir-faire de la filière tout en développant le tourisme du bien-être.

En capitalisant sur le potentiel de l’écosystème cosmétique européen, la plateforme Go4Cosmetics va faciliter et étendre les capacités d’investissement dans le domaine de l’innovation, permettre aux entreprises d’optimiser des ressources et faire des économies. La prise en compte des transitions environnementales et numérique permettra à tous les acteurs de la chaîne de gagner en compétitivité et d’établir une croissance durable.

Lancement officiel lors du salon international Cosmetic 360

Le lancement officiel de la plateforme Go4Cosmetics a eu lieu le jeudi 14 octobre 2021, lors du Sommet de la filière parfumerie-cosmétique, programmé en parallèle du Salon Cosmetic 360 organisé par Cosmetic Valley, au Carrousel du Louvre, à Paris. Le dispositif a été présenté aux acteurs de la filière au cours de la table ronde « La stratégie européenne pour l’innovation et l’internationalisation des entreprises » à laquelle participaient François Bonneau, président de la Région Centre-Val de Loire, de DEV’UP Centre-Val de Loire et vice-président de Régions de France ; Anne Besnier, VP déléguée à l’enseignement spérieur, à la recherche et à l’innovation de la Région Centre Val de Loire; Fabrizio Sala, ministre de l’Education, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de la Région Lombardie ; Christophe Masson, DG de Cosmetic Valley ; Renato Ancorotti, président de Cosmetica Italia et Matteo Moretti, président de Polo Cosmesi.

À cette occasion, les deux régions chefs de file ont formalisé leur coordination et leur collaboration par la signature d’un protocole d’accord. Le comité d’organisation s’est réunit le lendemain, le vendredi 15 octobre, afin de définir les modalités de mise en œuvre et le plan d’actions de cette nouvelle structure. 

*Coordonné par Cosmetic Valley, Global Cosmetics Cluster – Europe (GCC.EU) fédère six clusters cosmétiques européens et bénéficie du soutien du programme Cosme. Ce dispositif de la Commission européenne finance des actions directement menées par les clusters pour accompagner l’internationalisation de leurs PME et faciliter leur accès à de nouveaux marchés.

Le programme d’accélération dédié aux PME cosmétiques s’échelonne sur 24 mois jusqu’à la fin août 2022. Il inclut quatre volets : connaissance des marchés ; montée en compétences (formation sur l’internationalisation et sensibilisation, coaching…) ; développement commercial et partenariat (market place, missions de benchmarking et événements BtoB) ; opportunités de financement.

Fight With Care, un ambitieux programme international de soutien aux patients atteints de cancer

Les thérapies anti-cancéreuses, de plus en plus efficaces, produisent pourtant de lourds effets indésirables. Quelque 80 % des patients souffrent ainsi d’effets secondaires cutanés1, qui les poussent parfois à interrompre leur traitement. Déjà engagée depuis dix ans aux côtés de ces patients, La Roche-Posay va aujourd’hui plus loin, en lançant Fight With Care.

À la fois accélérateur de recherche scientifique, outil de formation des professionnels, et vecteur de soutien aux patients et aux associations, Fight With Care se place sur le terrain du concret, de l’utile.

Ses ambitions d’ici 2025 : sensibiliser 1 milliard de personnes dans le monde aux effets secondaires des traitements contre le cancer, former 1 million de personnes aux soins de support permettant de les soulager, et soutenir 100 000 patients dans leur combat contre la maladie.

Refuser la fatalité

Peau sèche, démangeaisons, brûlures, inflammation du pourtour de l’ongle sont autant d’effets secondaires fréquemment engendrés par les thérapies contre le cancer. Lourds d’impacts physiques et psychologiques, ces changements sont souvent considérés par les patients comme une fatalité. Certains vont jusqu’à suspendre leur traitement pour ne plus avoir à les subir, compromettant ainsi leurs chances de guérison.

Pourtant, des traitements dermo-cosmétiques ciblés existent et peuvent permettre de soulager les patients… à condition qu’ils en soient informés. Or, en 2018, 84 % des patients atteints d’un cancer n’étaient orientés vers aucun dermatologue2. Une situation d’autant plus dommageable que pallier les problèmes de peau liés aux traitements s’avère essentiel : 80 % des patients considèrent les soins de soutien aussi importants que les traitements principaux3.

Partant de ce constat, La Roche-Posay, déjà engagée depuis plus de dix ans aux côtés des patients atteints de cancer, a décidé d’intensifier son action, en lançant le programme Fight With Care.

« La Roche-Posay, avec les dermatologues du monde entier, s’engage depuis plus de 10 ans aux côtés des patients atteints de cancer. Mais nous entendons encore des patients dire : « Si j’avais su qu’il existait des solutions dermatologiques, cela aurait changé ma vie ! ». C’est pourquoi aujourd’hui, nous allons plus loin avec Fight with Care. Il nous semble essentiel de faire mieux connaître ces solutions, capables d’apporter un soulagement indispensable aux patients », indique Laetitia Toupet, présidente La Roche-Posay international.

Le programme Fight With Care se décline autour de quatre piliers et de nombreuses actions concrètes.

Faire progresser la connaissance

Pour contribuer à faire avancer les connaissances sur cet enjeu majeur de santé publique, La Roche-Posay étend sa collaboration historique avec les experts les plus reconnus dans leur domaine, et s’associe avec la MASCC (Multinational Association of Supportive Care in Cancer) et l’AFSOS (Association francophone pour les soins oncologiques de support). La Roche-Posay contribuera ainsi d’ici décembre 2021 à l’élaboration du premier consensus international destiné à publier des recommandations pour le traitement des effets secondaires cutanés liés aux traitements anticancéreux. Les travaux de ce comité international d’experts, portés par un important réseau de partenaires au sein du monde médical, viseront à informer les professionnels de santé, à travers des conseils pratiques et une approche globale des toxicités cutanées.

Soutenir les patients

Pour soutenir utilement les patients là où ils se trouvent (hôpital, pharmacie, chez eux…), Fight with Care propose un ensemble d’actions concrètes pour les accompagner dans leur quotidien. La marque lance une nouvelle plateforme internet (mapeaupendantuncancer.fr) pour sensibiliser et accompagner les malades et un nouveau guide patient proposant des conseils d’experts et des témoignages pour soutenir les patients mais aussi permettre à leur entourage d’apporter des conseils utiles (voir encadré ci-dessous).

Pour offrir aux patients une information plus claire, La Roche-Posay a également décidé d’ajouter au dos de 14 de ses produits un logo spécifique. Ce nouveau logo permettra d’identifier les produits testés, sous contrôle dermatologique, par des patients atteints d’un cancer, et leur ayant permis d’améliorer leur qualité de vie.

Former les pharmaciens

Les modalités de prises en charge des patients évoluent : les hospitalisations à domicile, ou encore les chimiothérapies orales délivrées dans les officines, deviennent de plus en plus fréquentes. Le rôle du pharmacien devient donc toujours plus central dans le parcours de santé de ces patients.

Ainsi, en France, les pharmaciens se sont vu confier, depuis le 1er janvier 2021, la responsabilité de proposer des entretiens pharmaceutiques aux patients sous chimiothérapie orale (CTO). Mais aujourd’hui seules 6 % des patientes atteintes d’un cancer du sein recherchent des informations auprès de leur pharmacien. Et parmi ces derniers, 77 % reconnaissent ne pas savoir répondre à toutes leurs questions4 .

C’est pourquoi La Roche-Posay, avec le soutien de l’Afsos, propose deux nouvelles formations (en ligne et/ou en présentiel) destinées aux pharmaciens et validées par un comité d’experts. Elles permettront de se former aux différents types de cancer, aux parcours de soins, aux thérapies anti-cancer et à leurs effets indésirables. Les pharmaciens disposeront également de conseils pour mener un entretien pharmaceutique en oncologie, afin de mieux répondre aux attentes des patients.

Accompagner les associations de patients

Les associations de patients s’affirment comme des relais indispensables de la lutte contre le cancer, au quotidien. C’est pourquoi Fight With Care vise également à soutenir, grâce à des donations, nombre de projets associatifs.

La Roche-Posay est déjà engagée aux côtés de RoseUp Association 5 en France. Ce partenariat a contribué à financer :

• La digitalisation des maisons Rose, qui accueillent les patientes pour leur apporter conseils et soins support.

• La création d’un film présentant l’association et ses 10 années d’action.

• La co-construction d’une méthode simple et efficace pour apprendre aux femmes à prendre soin d’elles et de leur peau pendant un cancer.


Fight With Care, au cœur d’un engagement plus global contre le cancer

Dernier-né des programmes d’action contre le cancer de La Roche-Posay, Fight With Care s’inscrit dans un engagement plus global de la marque. Ainsi, La Roche-Posay mène, en parallèle, deux autres actions majeures :

« Save Your Skin » : un programme dédié à la prévention des cancers de la peau. Depuis plus de 20 ans, la marque a réalisé plus de 400 000 dépistages gratuits du mélanome avec des dermatologues dans 35 pays. D’ici 2025, elle compte porter ce nombre à 500 000.

« A Better Life For Children With Cancer » : ce programme d’accompagnement en onco-pédiatrie a été lancé en 2019 par La Fondation La Roche-Posay et son partenaire Childhood Cancer International. Créé avec un comité scientifique pluridisciplinaire et des familles, il a pour but d’améliorer la qualité de vie et de rompre l’isolement des enfants atteints de cancer et de leurs proches.

« Avec Fight With Care, notre engagement prend un nouvel élan. D’ici 2025, nous avons pour ambition d’informer près d’1 milliard de personnes aux problèmes liés à la toxicité cutanée des traitements contre le cancer ; de former 1 million d’entre elles aux soins de support permettant de les soulager, et d’en soutenir directement 100 000 dans leur combat contre la maladie. Le cancer peut tous nous toucher. Directement ou indirectement. Au-delà des chiffres, Fight with Care vise au final un seul et unique objectif : être utile et améliorer le quotidien du plus grand nombre possible de femmes et d’hommes à travers le monde », souligne Laetitia Toupet, présidente La Roche-Posay international.


Chiffres clés

  • 80 % des patients souffrent d’effets secondaires sur la peau lors des traitements contre le cancer
  • 93 % des utilisateurs La Roche-Posay trouvent leur confort et leur bien-être améliorés
  • 80% des patients estiment que les soins de support sont aussi importants que les traitements
  • 9 études scientifiques et 12 publications dédiés aux effets des traitements du cancer ont été menées par La Roche-Posay
  • Plus de 10 ans d’engagement de la marque

1. Charles C, et al. Impact of cutaneous toxicity associated with targeted therapies on quality of life. Results of a longitudinal exploratory study. Bulletin du Cancer. March 2013;100(3):213-22.

2. Association of Community Cancer Centers / accc-cancer.org Addressing dermatologic adverse events associated with oncologic therapies by Stephanie Kao, ba, and adam friedman, MD December 2018

3. Etude Afsos/Odoxa Janvier 2020

4. Enquête menée auprès de femmes atteintes d’un cancer du sein par l’association Rose up. Recueil de témoignages menés entre le 1er juillet au 31 aout 2020 auprès de 135 femmes.

5. RoseUp est une association d’intérêt général fondée par des patientes et des proches de patients. Elle accompagne, informe et défend les droits des femmes touchées par le cancer. https://www.rose-up.fr/

Mibelle Biochemistry présente MelanoGray pour limiter l’apparition de cheveux blancs

Le blanchissement des cheveux est l’un des phénomènes associés au vieillissement les plus précoces et les plus visibles. Bien que les facteurs génétiques jouent le rôle le plus prédominant dans le blanchissement des cheveux, les variations hormonales et les problèmes de mode de vie ont été liés à une probabilité accrue de blanchissement prématuré. De nouvelles études scientifiques ont confirmé que le stress émotionnel favorise également le blanchissement des cheveux en plus du vieillissement biologique.

MelanoGray est une essence anti-blanchissement des cheveux obtenue de manière durable en surcyclant la pâte d’écorces de mandarines de Chios biologiques uniques. Selon Mibelle Biochemistry, grâce à son activité stimulant la mélanine et antioxydante, MelanoGray réduit nettement la quantité de cheveux blancs chez les hommes et les femmes.

Selon Mibelle Biochemistry, MelanoGray :

  • Réduit le ratio de cheveux blancs de 21,6 %,
  • Offre un effet de repigmentation durable (> 1 mois),
  • Stimule la synthèse de mélanine,
  • Renforce la résistance des mélanocytes au stress.

Un site de production de molécules de chitine et chitosanes à Lacq

La start-up investit 14 M€ pour produire, dès 2023, 150 tonnes annuelles de chitosanes à partir de bioressources végétales et animales. La société prévoit d’ores et déjà de monter la capacité de production à 1 500 tonnes/an à partir de 2025.

Alpha Chitin, start-up de chimie du biosourcé dont l’ambition est de devenir le producteur de chitine/chitosanes de référence en Europe, a posé la première pierre de son site de production sur la plateforme de Lacq (64).

Un investissement de 14 M€

Ce site représente un investissement de 14 millions d’euros financé par les actionnaires initiaux, Bpifrance, la région Nouvelle-Aquitaine, le département des Pyrénées-Atlantiques, le Bureau de développement économique et attractivité Adour (BDEA), la Communauté de communes de Lacq-Orthez (CCLO), les partenaires bancaires (Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, BNP, Caisse d’Épargne Pyrénées-Atlantiques, Société Générale), la Financière Pouyanne et Total Energies Développement Régional.

À Lacq, la start-up, lauréate du Plan de Relance pour l’Industrie « soutien à l’investissement et à la modernisation de l’industrie », va passer ses procédés à l’échelle industrielle et démarrer la commercialisation des chitosanes. Sa nouvelle usine, d’une superficie totale de 1,2 ha (utilités et bâtiments de production compris) comprendra :

  • Un bâtiment pour le grossissement des larves et la production de mycélium,
  • Un bâtiment d’extraction et de purification équipé de bioréacteurs pour une production pouvant aller jusqu’à 250 t/an,
  • Un laboratoire de R&D,
  • Une zone de bureaux.

Quelque 20 emplois directs d’ici 2022

Depuis la mise au point de son process assurant traçabilité, répétabilité et contrôle qualité tout au long de la fabrication de la chitine extraite de l’insecte Hermetia Illucens, Alpha Chitin a poursuivi ses travaux de recherche et développement. En plus d’Hermetia Illucens, la start-up travaille désormais à partir de deux nouvelles sources : le krill d’Antarctique pour la production de chitosanes cristallins, et un mycélium choisi pour la production de chitosanes notamment Végan.

« Les chitosanes, avec leurs qualités antibactériennes et anti-fongiques naturelles, 100 % compatibles avec le corps humain, apportent des perspectives nouvelles et des solutions novatrices en particulier dans la santé humaine. Nous entendons répondre à la demande croissante des industriels et des biotechs français et européens en leur fournissant des chitosanes de grade pharmaceutique dont la traçabilité est totale, ce qu’aucun de nos concurrents dans le monde ne propose aujourd’hui. La plateforme de Lacq est idéale pour le déploiement de notre activité et l’accompagnement de TotalEnergies Développement Régional nous a été précieux tant d’un point de vue financier que logistique et nous a permis de conclure cette opération de construction dans des délais serrés malgré la crise sanitaire », indique Philippe Crochard, président d’Alpha Chitin. 

« Lorsque nous avons rencontré les fondateurs d’Alpha Chitin, nous avons été convaincus par leur projet avancé et leur vision claire du marché. Nous avons donc décidé de les accompagner, sur le plan industriel, avec le concours de Sobegi, comme sur le plan financier, pour la construction de leur site de production à Lacq. L’installation d’Alpha Chitin contribue à la réussite de la reconversion industrielle du bassin de Lacq, une démarche à laquelle TotalEnergies est très attachée », précise Mme Isabelle Patrier, Directeur Relations France et Développement Régional de TotalEnergies.

« Disposer d’une capacité de production de molécules de chitine et chitosanes en France est stratégique. La Chine, principal fournisseur mondial en a limité les exportations lors de la crise sanitaire impactant de nombreuses entreprises françaises et européennes. Nous sommes donc très heureux qu’Alpha Chitin, seul producteur de chitosanes français, se soit installé sur notre territoire », conclut Patrice Laurent, président de la Communauté de Communes de Lacq-Orthez.

Des applications toujours plus prometteuses

Si la demande de chitine et de chitosanes est en forte croissance (+ 17 %/an), c’est en raison de ses très nombreuses applications dans des domaines aussi variés que le traitement de l’eau, les aliments et les boissons, les cosmétiques, l’industrie, la biomédecine et les produits pharmaceutiques, ou l’agrochimie par exemple.

Alpha Chitin a prévu de commercialiser d’abord des chitosanes à haute valeur ajoutée auprès des acteurs de la santé, industriels et biotechs avec qui la société entretient déjà d’étroites relations dans le cadre de collaborations. La jeune pousse a ainsi ciblé quatre programmes principaux :

  • Le chitosane fongique pour les applications où la qualification doit être rapide et où la qualité végane est importante ;
  • Le transport de molécules et/ou l’utilisation de chitosanes en adjuvant, pour les vaccins ou les thérapies ciblées par exemple ;
  • La fonctionnalisation de chitosanes pour de l’ingénierie tissulaire (production de peau bio-compatible) ;
  • Le développement d’un matériau extrudable à base de chitosanes pour produire des dispositifs médicaux implantables et résorbables.

La montée en puissance du site de production d’Alpha Chitin d’ici 2025 (150 salariés sur site) permettra de mener à bien ces développements. La société s’est fixé un calendrier ambitieux pour les 18 mois à venir avec plusieurs étapes pour :

  • Disposer d’une partie des bâtiments à fin mars 2022
  • Intégrer les machines et process d’ici fin mai 2022
  • Réceptionner la totalité du bâtiment fin mai 2022
  • Réaliser les tests de production en juin et juillet 2022
  • Démarrer la production de lots à commercialiser en juillet 2022 pour atteindre une production de 150 tonnes/an début 2023

Dans sa feuille de route, Alpha Chitin prévoit de démarrer une étude de travaux pour passer sa production à 1 500 tonnes par an en 2025. Une nouvelle levée de fonds conséquente sera initiée dès le début de l’année 2023.

Chitine/chitosane quelle différence ?

La chitine est l’élément structurel des insectes, des crustacés (principalement des crevettes et des crabes) et des parois cellulaires des champignons. Il s’agit du deuxième polysaccharide naturel le plus abondant après la cellulose.

Le chitosane est obtenu par la désacétylation de la chitine et peut être fonctionnalisé en fonction des applications dans lesquelles il sera utilisé.

Si Alpha Chitin extrait la chitine des bioressources qu’elle a sélectionnées, c’est uniquement pour disposer de la matière première traçable qu’elle utilisera dans la production de ses chitosanes. La start-up commercialisera uniquement les chitosanes à haute valeur ajoutée qu’elle produira « à façon » en fonction des applications prévues par ses clients.

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