- publicité -
Accueil Blog Page 184

La jeune marque Krème soutient l’agriculture locale

site-industries-cosmetiques Produits de soins de la peau Kreme et huile sur une table.

Depuis la crise sanitaire, 82 % des Français privilégient l’achat de produits d’origine française. Leur principale motivation serait le soutien des agriculteurs français dans leur consommation quotidienne.

Cette tendance, de plus en plus répandue dans le secteur alimentaire, touche désormais la cosmétique. C’est dans cette optique que Krème propose une nouvelle génération de cosmétiques, produits en circuit court. « Il faut aller plus loin que le Made in France, qui ne suffit plus en cosmétique. Car à quoi bon formuler en France des soins qui ne contiennent que des ingrédients venus du bout du monde ? ». Les co-fondatrices de Krème, Juliette Lailler et Marie Belile expliquent : la préférence française dans le choix du circuit de création et de production d’un cosmétique est une valeur clé. C’est de ce constat et de cette volonté qu’elles ont créé leur gamme de soins frais, biologiques, sains et locaux.

La cosmétique grâce au circuit-court

Krème propose une cosmétique nouvelle génération et relance des productions fraîches toutes les 10 semaines ; une fréquence qui contraste avec les deux ans qui se passent en moyenne entre la fabrication et l’utilisation d’un cosmétique conventionnel. Ceci est rendu possible grâce à des actifs exclusivement sourcés en circuit-court auprès d’agriculteurs biologiques partenaires.

Ainsi, à titre d’exemple et dans une démarche de soutien aux nouvelles filières agricoles, Krème a choisi d’accompagner Aurore Cottrel, agricultrice en Normandie. Après le décès de son mari, Aurore reprend l’exploitation familiale et décide de la diversifier vers le pastel. Cette plante a fait la fortune de nombreuses villes du nord de la France au Moyen-Âge : on en tire un pigment bleu qui colorait les ciels des églises et les vêtements. Longtemps supplanté par l’indigo indien, le pastel, prisé pour ses vertus cosmétiques, commence tout juste à être réintroduit en France… et pourrait reprendre des couleurs ! Krème soutient le projet d’Aurore en l’accompagnant financièrement sur cette réintroduction, et en étudiant avec elle des voies de débouchés pour le lancement d’un produit de soin prévu en 2022.

Un engagement qui fait sens auprès des consommateurs

Depuis son lancement fin 2020, Krème ne cesse de séduire de nouveaux consommateurs. Après une campagne remarquée sur Ulule (Marque #1 d’Ulule sur le segment beauté), la jeune marque double son CA tous les mois via son site internet, en ligne depuis décembre dernier. Une croissance rapide qui lui a permis d’intégrer Station F , le plus grand incubateur du monde.

[étude] Bio et naturel, une arme de séduction massive sur le marché des cosmétiques

site-industries-cosmetiques Un comptoir présentant une étude de cosmétiques bio, comprenant un bécher rempli de liquide et d'herbes.

Xerfi vient de publier une étude sous le titre : « Les cosmétiques bio et naturels à l’heure du mass market – Évolution de la concurrence et perspectives de croissance du marché à l’horizon 2023 » 

Je suis élaboré à base de produits bio, d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle et commercialisé dans des emballages recyclables, en vrac ou sous forme solide. Qui suis-je ? Un… cosmétique bio et/ou naturel. La « clean beauty » fait désormais l’objet d’un véritable engouement en France dans un secteur de l’hygiène-beauté plutôt déprimé. Au risque de parfois friser le greenwashing. Aujourd’hui, les ventes de cosmétiques bio et naturels (+8 % à 972 millions d’euros en 2020) représentent 6,4 % du marché. Demain, leur poids dans l’univers des cosmétiques augmentera de 2 points à 8,5 % en 2023 grâce à des ventes qui vont bondir de 12 % par an en valeur pour frôler les 1,4 milliard d’euros en fin de période, d’après les calculs des experts de Xerfi Precepta. Les Français veulent en effet des produits plus responsables et meilleurs pour la santé. Et les moteurs de croissance ne manquent pas entre le développement considérable de l’offre dans les circuits de distribution, le foisonnement d’innovations des laboratoires et le poids croissant des Millenials dans la population de consommateurs. Dans ce contexte, l’enthousiasme pour les cosmétiques bio et durables a toutes les chances de s’imposer comme un phénomène durable. Et les géants de l’industrie de l’hygiène-beauté conventionnelle entendent bien profiter de cette manne après une première incursion ratée sur ce créneau au début des années 2000.

Et ils ne ménagent pas leur peine pour installer leurs cosmétiques bio dans les salles de bains de l’Hexagone. Ils déclinent ainsi en bio leurs grandes marques comme par exemple Garnier Bio ou en créent de nouvelles à l’instar de La Provençale bio chez L’Oréal. Les majors du secteur rivalisent également d’initiatives en faveur de l’environnement, à l’image du nouveau programme de développement durable « L’Oréal pour le futur », dévoilé en juin. Il s’agit pour le leader mondial des cosmétiques de retrouver la confiance des consommateurs, en démontrant l’authenticité et la cohérence de sa démarche, et de tirer parti du phénomène clean beauty, avec des gammes responsables susceptibles de répondre aux attentes des consommateurs sans être aussi contraignantes que le bio.

Si les géants du conventionnel (L’Oréal avec Ushuaïa, Mixa, Cadum et Garnier ; Unilever avec Dove, Timoteï, Monsavon ; Henkel avec Vademecum, Le Chat…) redoublent d’efforts pour convertir le marché des cosmétique bio et naturels au mass market, les pionniers n’ont pas dit leur dernier mot. Ces derniers font d’ailleurs encore la course en tête en matière de parts de marché. Ils vont néanmoins devoir se retrousser les manches. D’abord, ils vont devoir augmenter leurs capacités de production pour répondre à l’essor de la demande. Léa Nature a ainsi inauguré une nouvelle usine en 2019 pour à terme de tripler sa production. Les pionniers doivent également s’attacher à élargir leur offre tout en préservant leur image de marque. Pierre Cattier a ainsi commercialisé l’an dernier sa première gamme de crème solaire, segment encore peu investi par le bio. L’adoption de modes de production vegan ou encore la mise en œuvre de filières d’approvisionnement locales figurent aussi parmi les initiatives des marques spécialisées.

En parallèle, on assiste au boom des DNVB, les digital native vertical brands, ces marques qui se développent à l’origine exclusivement sur Internet pour assurer leur promotion et leur distribution. Plusieurs facteurs expliquent l’ampleur de ce phénomène. La beauté est l’un des sujets les plus partagés sur les réseaux sociaux. La défiance des consommateurs est aussi propice à l’émergence de nouvelles marques qui peuvent se démarquer et revendiquer des valeurs fortes en faveur de la santé, de l’environnement ou encore du respect des animaux. Les plus relayées et suivies sur les réseaux sociaux suscitent alors rapidement l’intérêt des distributeurs, comme par exemple les parfumeries sélectives et les grands magasins. A titre d’exemple, la marque Respire, créée sur le web en 2016, est référencée depuis 2019 dans les boutiques Sephora et Monoprix.

La grande distribution, bientôt premier circuit

Alors que la crise dans son ensemble a plombé les ventes de produits de beauté (fermeture du circuit sélectif durant les confinements, simplification des routines de beauté…), les ventes de produits bio ont notamment pu compter sur le maintien de l’activité des magasins bio, des GMS ou encore des pharmacies (ses principaux circuits de distribution). Alors que le taux de pénétration du e-commerce sur le marché de l’hygiène-beauté était resté limité, les ventes en ligne d’hygiène-beauté des grandes surfaces alimentaires (GSA) et du circuit sélectif ont respectivement bondi de 28 % et 52 % en valeur l’an dernier. Et, sur moyenne période, les vendeurs spécialisés (magasins de cosmétiques bio, magasins bio généralistes, pharmacies et parapharmacies) ont à la fois favorisé l’émergence et tiré l’essentiel des fruits de la croissance des ventes de cosmétiques bio et naturels. Leur légitimité historique et la largeur de leur offre n’y sont bien sûr pas étrangères.

Désormais, les GSA sont en première ligne et comptent bien rattraper leur retard. Les GSA qui sont d’ailleurs le lieu d’achat qui recrute le plus grand nombre de nouveaux consommateurs. Et en effet, 45 % d’entre eux y ont effectué leur premier achat de cosmétique bio en 2020. Compte tenu de l’offensive des géants de l’industrie cosmétique sur le bio, la grande distribution dispose de solides atouts pour se hisser très prochainement au rang de premier circuit de distribution de cosmétiques bio et naturels : une offre accessible, la distribution exclusive de l’offre bio des géants de l’industrie cosmétique et le référencement des marques de certains laboratoires spécialisés dans le bio, à l’image de So’Bio Éthic ou Weleda.

Auteur de l’étude : Benoît Samarcq

Orlandi et PO Groupe propose un papier parfumé recyclable

site-industries-cosmetiques Orlandi et PO Groupe proposent un papier recyclable parfumé avec des fleurs et un flacon de parfum sur fond vert.

S’associer pour être plus fort, plus rapide et plus efficace dans le déploiement de ses politiques RSE, c’est la stratégie de durabilité mise en place par les deux PME Orlandi et PO Groupe. L’enjeu est de proposer à l’industrie du parfum des produits performants et respectueux de l’environnement en s’appuyant sur les savoir-faire de chacune.

Une alliance « gagnant-gagnant »

Aujourd’hui, l’ensemble de l’industrie parfum est mobilisée depuis la conception des formules jusqu’à la recyclabilité des packaging. « La petite taille de nos entreprises nous offre la possibilité d’être agile et donc rapide pour répondre à cet incontournable » déclarent les deux acteurs à l’unisson. « Nous n’avons pas les mêmes moyens à notre disposition que les grands groupes pour développer une stratégie RSE sur tous les fronts, il est donc primordial de s’allier pour mutualiser notre énergie, nos ressources et nos talents dans la recherche de solutions. »

L’entreprise PO Groupe détient une expertise technique pour réaliser surles supports papier ou carton, les techniques de finition par gaufrage,dorure, pelliculage, vernis, sérigraphie et découpe. Fière de son modèle artisanal, elle propose depuis 2012 une technologie innovante et une expertise technique d’impression et de parfumage de papier-carton destinée à la communication et au marketing olfactif. Une innovation caractérisée par une parfaite maîtrise des interactions entre le support, lesencres et le parfum. PO Groupe accompagne déjà certains projets de l’ensemble de la profession parmi les marques les plus prestigieuses qui apprécient sa créativité, son ingéniosité et son esprit d’innovation .

De son côté Orlandi possède un savoir-faire en matière d’échantillonnage parfumés ainsi qu’une réelle connaissance de la clientèle du secteur de la parfumerie et de la cosmétique et plus particulièrement du « luxe » qu’elle accompagne depuis plusieurs décennies dans ses stratégies de communication et de marketing olfactif sur tous les canaux de distribution.

« L’expertise en développement commercial et marketing d’Orlandi, couplée àla maîtrise des productions de PO Groupe nous permet de proposer àl’industrie parfumerie une solution de marketing olfactif capable d’accompagner leur politique RSE et de répondre au souhait des consommateurs » souligne Philippe Ughetto Senior VP d’Orlandi EMEA. 

« Nos solutions techniques ont été récemment évaluées recyclables par les clients et par le CEREC ( Comité d’Evaluation de la Recyclabilité des Emballages papier-Carton). De plus, PO dispose de 3 filiales de production en France pour la conception/fabrication et livraison de ses produits garantissant ainsi un circuit court et local made in France », précise Benoît Frassaint PDG de PO Groupe.

Cette initiative commune, qui accompagne les efforts et politiques RSE déjàmise en oeuvre par chaque partenaire , s’annonce comme un véritableaccélérateur, la promesse d’un levier de croissance et de durabilité. 

Pai Skincare décroche un investissement en Série B par Famille C Venture / Courtin-Clarins

site-industries-cosmetiques Mots-clés : Pai Skincare, investissement en Série B.

La marque londonienne de produits cosmétiques bio Pai a clôturé une opération d’investissement en Série B de 6,4 millions de livres sterling (7,5 millions d’euros/9 millions de dollars) réalisée par Famille C Venture, une société d’investissement de la famille Courtin-Clarins, fondatrice et propriétaire de Clarins.

Pai profite ainsi de l’accélération de sa croissance grâce à son modèle d’intégration verticale qui lui a permis de mener efficacement son activité en dépit du double défi de la Covid-19 et du Brexit.

Ce financement permet à Pai d’ouvrir de nouveaux locaux de recherche et développement et de production dans le quartier de West London afin de répondre à la demande croissante en faveur de ses produits dans le monde entier.

« Notre levée de capitaux en Série B nous apporte la puissance financière nécessaire pour stimuler notre croissance sur nos marchés stratégiques. Faire le choix de l’innovation en empruntant le chemin le plus difficile, c’est-à-dire en développant et en fabriquant nos propres produits, est inhabituel dans le secteur des produits de beauté en Angleterre, déclare la fondatrice Sarah Brown. Famille C Venture partage à la fois notre passion pour la création de produits et nos valeurs en matière de transparence et de durabilité, ce qui en fait un excellent partenaire. »

Ce financement accompagnera également les projets de développement de plateformes s’adressant directement au consommateur et une gamme ambitieuse de nouveaux produits développés via la plateforme d’innovation « Pai Labs ». Ces investissements visent à consolider et à maintenir durablement la position de leader de la marque dans le domaine des soins pour la peau bio et soucieux de l’environnement.

« Nous sommes fiers d’accompagner Pai Skincare et de prendre part à son formidable projet. Sarah a fondé une entreprise au modèle particulièrement original et potentiel fantastique. Je suis convaincue que Pai a un rôle à jouer dans notre secteur et constitue une proposition à forte valeur ajoutée qui répond parfaitement aux attentes des nouveaux clients. Nous sommes honorés de lui fournir un soutien financier solide et un accompagnement personnalisé », a déclaré Prisca Courtin-Clarins, Fondatrice et CEO de Famille C Venture.

Pai est détenue et gérée de manière indépendante, Sarah Brown restant actionnaire majoritaire et directrice générale.

Prisca Courtin-Clarins, Fondatrice et CEO de Famille C Venture, deviendra membre du Conseil d’Administration de Pai. CAPInvest, le family office qui a investi dans la Série A de Pai en 2017, reste investisseur et administrateur.

Procos s’implante aux États-Unis

site-industries-cosmetiques Un homme en costume debout devant un mur Procos.

Procos, fabricant allemand de packaging pour les grandes marques de luxe, se développe sur le marché américain avec la mise en place d’un bureau Procos Americas, basé à New-York à compter de mars 2021.

Sébastien Williams, fort d’une expérience de plus de 25 ans dans la vente internationale de packaging pour les marchés de la beauté, rejoint Procos en tant que directeur des ventes de Procos Americas, Inc.

Tout au long de sa carrière, Sébastien Williams a développé un vaste réseau et a travaillé avec les leaders du marché du packaging primaire

Sébastien Williams revient aujourd’hui à sa première expérience dans l’industrie de l’emballage secondaire de luxe, et va pouvoir s’appuyer sur ses solides compétences pour assurer la création et le développement de cette nouvelle entité Procos Americas.

Selon Leander Kritikos, président directeur général de Procos : « Cette implantation aux USA s’inscrit dans la stratégie de développement de Procos pour accompagner localement les marques de luxe dans leurs besoins de packaging secondaires. »

Procos, dont le siège social est à Munich, dispose d’un bureau commercial à Paris, à Londres, en Chine et à présent aux USA. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 25 millions USD en 2020 et prévoit une croissance de 15% en 2021.

Line Daigneau rejoint Prad, en tant que directrice commerciale

site-industries-cosmetiques Une photo en noir et blanc d’une femme aux cheveux foncés.

Prad, entreprise spécialisée dans le décor haut de gamme et made in France sur verre et aluminium, accueille sa nouvelle directrice commerciale, Line Daigneau qui a pour mission de développer les activités de Prad sur les marchés français et européens, dans le secteur des parfums et cosmétiques. Elle détient plus de 20 ans d’expérience dans l’univers de la beauté et du luxe (Cosmogen, Qualipack, groupe Clarins, Ch. Wauters & fils).

Prad maîtrise les technologies clés suivantes : la métallisation liquide, le laquage, la finition laser et les techniques de sérigraphie, tampographie et marquage à chaud. Utilisées individuellement ou combinées, elles permettent un large éventail de rendus, de nuances, d’effets de couleur et/ou de matière, associé à l’extrême précision des traits. Les décors réalisés, d’une qualité irréprochable, séduisent le regard autant qu’ils incitent au toucher, et accompagnent les marques dans l’expérience sensorielle qu’elles souhaitent offrir aux consommateurs.

Technologie phare, la métallisation liquide procure un aspect métal total ou partiel, de nombreuses nuances métalliques et d’infinies possibilités de transparence et de dégradé. Développée sur une ligne spécifique hors poussière et grâce à un procédé parfaitement maîtrisé et environnementalement vertueux.

Le laquage modifie l’aspect de surface dans son apparence (brillant, mat, satiné), ses couleurs (illimitées), ses effets spéciaux (nacrés, irisés, métalliques) ou encore son toucher (lisses, soft, granuleux).

La finition laser complète la métallisation avec des découpes et des gravures ciselées, pour des décors très fins et des jeux de lumière.

Sérigraphie, tampographie et marquage à chaud sont généralement associés pour la mise en avant de textes et de dessins de haute précision sur tous supports.

« Je suis heureuse de rejoindre Prad, dont l’activité industrielle est réalisée dans la Drôme, aux portes de Valence. Je partage les valeurs de son PDG et propriétaire depuis cinq ans, Bruno Pierrain, qui a fait le choix stratégique de parachever uniquement des contenants en matériaux recyclables à l’infini, tels que le métal et le verre. Les investissements récents ont considérablement réduit l’empreinte environnementale des process de décoration utilisés, dont la métallisation, et offrent de multiples possibilités, très qualitatives. J’ai découvert une équipe fortement impliquée, toujours prête à apporter une solution. Prad compte de grandes marques parmi ses clients. Mon objectif est de poursuivre le déploiement de ce savoir-faire français auprès d’elles », indique Line Daigneau.

« En reprenant Prad, j’avais l’ambition de m’investir dans une entreprise à taille humaine. Je me suis attaché à entretenir un dialogue social propice à l’innovation et à l’amélioration continue, à développer les compétences de l’équipe, et à disposer d’un outil industriel français performant, compétitif et respectueux de l’environnement. Avec le temps, notre développement nécessite de créer la direction commerciale pour renforcer nos relations avec nos clients en France et en Europe. J’ai confié cette mission à Line Daigneau. Nous nous rejoignons sur les valeurs qui sont chères à Prad : respect, solidarité, et éco-responsabilité », souligne Bruno Pierrain, président directeur général.

Fabrication d’emballages cosmétiques en Europe depuis plus de 50 ans

site-industries-cosmetiques Fabrication d'un flacon d'encre noire avec un couvercle transparent sur une surface blanche.

Ancieto Canamasas a fondé Faca Packaging, en Espagne, en 1970. L’entreprise célébrait, en fin d’année dernière, un demi-siècle d’activité malgré une année 2020 difficile.

Au cours des 50 dernières années, de nombreux événements se sont produits, certains positifs, d’autres difficiles. Malgré la situation mondiale actuelle, Faca packaging continue d’occuper une place de choix dans le domaine des emballages de luxe et haut de gamme pour l’industrie cosmétique. Sa division fabrication de moules se joint également à la fête, puisqu’elle a produit, en 2020, son 3 000e moule, plaçant l’innovation domaines de l’injection et du soufflage au cœur de sa démarche.

Innovations technologiques

Cette année a également été importante pour Faca Packaging, qui a poursuivi sa modernisation et le renouvellement de ses machines. D’importants investissements ont été réalisés dans des machines pour une consommation plus durable et plus faible, tant au niveau de l’injection avec l’acquisition de machines lourdes permettant des moules à cavités multiples, qu’au niveau de la décoration et de l’assemblage, avec des machines de pointe pour le contrôle de la qualité en utilisant des caméras de vision artificielle à très haute vitesse.

Développement durable

Cette année, Faca Packaging a renouvelé son modèle le plus représentatif, le pot rechargeable T22 – version, qui a fait l’objet d’imitations constantes au cours des 20 dernières années. Désormais, il dispose d’un gobelet rechargeable, ainsi que de la possibilité de le fabriquer en matériaux recyclables et recyclés.

Depuis 2019, Faca Packaging utilise une énergie 100 % renouvelable dans les trois usines, l’usine de moules d’injection, ainsi que dans ses bureaux, poursuivant ainsi l’engagement pour un environnement durable, la totalité de la consommation électrique provient d’une énergie entièrement renouvelable.

« En plus de cela, nous ne devons pas oublier les piliers les plus importants qui ont toujours caractérisé Faca Packaging : R&D, design, exclusivité et qualité, souligne-t on au sein de l’entreprise. Nous travaillons en salle blanche à 100 % avec un système garanti, l’approbation des certifications ISO – 9001, et le développement actuel de l’ISO-14001. »

Valeur ajoutée

Le produit comporte deux éléments importants. Le premier est technique. Il concerne les éléments fonctionnels sur lesquels doit reposer la conception de l’emballage pour un emballage sûr et propre.

Le deuxième élément est l’esthétique. Des aspects essentiels tels que le design, la décoration et les finitions interviennent.

« Nos grandes connaissances et notre attention au cours de ces 50 années nous ont permis de relever ce défi esthétique, technologique et fonctionnel de manière exceptionnelle. Nous maintenons l’objectif de lancer entre 4 et 5 modèles par an, ainsi que d’augmenter notre liste de brevets, qui en compte actuellement plus de 300, indique-t-on au sein de l’entreprise. Nous sommes très fiers de pouvoir célébrer nos 50 ans, et nous remercions évidemment tous nos clients pour la confiance qu’ils nous ont accordée pendant toutes ces années. »

Cosmed lance son nouveau service expert global « Cosmed Environnement »

site-industries-cosmetiques Un pot rempli de fleurs et de feuilles sur une surface blanche, symbolisant l'engagement de Cosmed pour l'environnement avec son nouveau service expert global "Cosmed Environnement".

Bien connu pour son expertise réglementaire, Cosmed – association professionnelle de la filière cosmétique en France représentant 920 TPE-PME et ETI – s’enrichit d’un nouveau service global d’assistance aux entreprises pour maîtriser leur transition écologique.

La transition écologique est au cœur du plan « France Relance » annoncé par le gouvernement. Quelque 30 milliards d’euros y sont consacrés afin de réduire les émissions de carbone de 40 % d’ici 2030 et de soutenir le développement de technologies vertes. Mais pour les entreprises, les impacts concrets se manifestent maintenant. En 2019, Cosmed avait répondu à 3 000 questions d’industriels, dont 350 concernaient déjà l’environnement. En 2020, plus de 1 000 questions relatives à l’environnement ont été traitées, soit trois fois plus, en seulement 10 mois. Plus qu’un signal, ce chiffre est pour Cosmed une puissante sirène appelant à agir. Depuis fin 2018, un projet de « veille environnementale » était en préparation. L’écoute et les attentes des entreprises ont convaincu de passer à une dimension supérieure.

Les besoins des entreprises

L’industrie cosmétique n’est pas novice en matière environnementale et sociétale. Les prémices datent de 1974. Sept compagnies cosmétiques furent même désignées en 2012, parmi les firmes les plus éthiques et engagées au monde, par Ethisphere Institute, une ONG américaine indépendante. Selon le Baromètre Cosmed des Indicateurs-Clés de la filière (4e trimestre 2020), 76 % des dirigeants vont orienter leurs investissements vers la transition écologique. Ils ont surtout conscience que le timing du changement est désormais imposé, tant par le consommateur et ses représentants, que par le législateur. 83 % des consommateurs souhaitent des produits conçus et fabriqués de manière à préserver l’environnement, et demandent des preuves. Aussi, les attentes des dirigeants sont formulées de façon très pragmatiques : quel est l’état des lieux à date de mon projet ? Par quelles actions commencer ? Comment financer dans la durée ? Comment gérer le changement sur mon site industriel ? Comment valoriser mes actions et investissements auprès du consommateur tout au long du parcours de progrès, en étant conforme aux différentes réglementations ? Vers quelles certifications à terme ?…

Les évolutions sur les produits (écoconception, ACV, limitation ou remplacement du plastique …) représentent les premiers efforts et les changements indispensables de premier niveau. Les économies d’énergie, d’eau, l’amélioration du bilan carbone, la réduction des déchets… suivent logiquement la mise en œuvre des bonnes pratiques environnementales. À moyen terme, les dirigeants ont tout intérêt à suivre attentivement le concept de l’« entreprise à mission », initiée par la loi Pacte votée en 2019. Un nouveau statut juridique vertueux centré sur les valeurs environnementales et sociétales, mais susceptible de modifier profondément les modèles de gouvernance, les relations direction générale – actionnaires, le rôle des salariés… Cosmed accompagnera les entreprises dans toutes ces étapes.

Des moyens importants

Le service Cosmed Environnement est bâti sur cinq actions particulièrement attendues des entreprises : un diagnostic, une recommandation pour la définition de la stratégie et du plan d’actions, une évaluation en continue, la recherche de co-financement, et surtout, une aide à la coordination des actions des parties prenantes, qu’elles soient internes ou externes à l’entreprise. Le service Cosmed Environnement a été conçu pour préparer à la certification ISO 14001 (norme de management de l’environnement).

Il s’agit, selon Cosmed, du premier service environnement global, dédié à l’industrie cosmétique. Cette connaissance « métier » facilite la mise en place de plans d’actions adaptés, notamment aux TPE, PME et ETI. « Une collaboration long terme est établie avec Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement. Elle et son équipe disposent d’une vision prospective d’une grande acuité sur les évolutions technologiques, réglementaires ou législatives et sur les courants d’opinion de demain », indique-t-on chez Cosmed.

Lancôme, nouvel adhérent de Grasse Expertise

site-industries-cosmetiques Une vue aérienne d'une oliveraie en Grèce, mettant en valeur l'expertise grassoise de Lancôme.

Grasse Expertise, la marque territoriale et collective des quatre filières d’excellence du Pays de Grasse – parfumerie, arômes alimentaires, cosmétiques et santé & bien-être – compte désormais Lancôme parmi ses 52 adhérents engagés.

« Lancôme est fière d’adhérer à la marque territoriale Grasse Expertise qui fédère les professionnels des filières parfum, arôme, cosmétique, santé & bien-être implantées sur le territoire, se réjouit Françoise Lehmann, directrice générale internationale Lancôme. À travers cette adhésion, Lancôme renforce son ancrage dans le territoire grassois, et témoigne de son implication pour la région et de son engagement pour protéger les richesses uniques de la région et faire rayonner les savoir-faire liés au parfum du Pays de Grasse. »

La maison de luxe rejoint un collectif de professionnels aux savoir-faire emblématiques et aux engagements territoriaux forts.

Jérôme Viaud, maire de Grasse, président de la Communauté d’agglomération du Pays de Grasse précise : « Le Pays de Grasse est heureux d’accueillir sur ses terres Lancôme, un des leaders mondiaux de la beauté de luxe, propriétaire depuis peu d’un domaine agricole à Grasse : le Domaine de la Rose by Lancôme. La volonté de Lancôme de renforcer son ancrage sur le territoire acquiert toute son assise par son adhésion active à Grasse Expertise. La marque territoriale porte un enjeu stratégique territorial et une démarche de développement économique durable que nous valorisons fortement. »

Michel Gschwind, président du Club des Entrepreneurs du Pays de Grasse, porteur de la marque territoriale Grasse Expertise témoigne : « Lancôme rejoint un collectif d’entreprises qui partagent la même fierté d’appartenance à notre territoire d’exception qui se distingue par sa richesse culturelle, artisanale et industrielle tout autant que par son terroir. C’est sur ce socle de valeurs et d’engagements que la marque Grasse Expertise est incarnée pour apporter des solutions aux nombreux défis auxquels nous devons faire face en ce XXIe siècle. »

Le terrain de Lancôme est composé de quatre hectares de champs cultivés en agriculture biologique, de restanques pluri-centenaires et d’une distillerie. Lancôme exploite également un terrain à Grasse où poussent la rose Centifolia, le jasmin et le lavandin. La situation géographique unique des terres du bassin grassois associée aux influences climatiques donnent vie à des fleurs aux qualités exceptionnelles. Les adhérents de Grasse Expertise pourront visiter en avant-première le Domaine de la Rose. 

Résolument tournée vers l’innovation durable et la naturalité, Grasse Expertise renforce, par son approche professionnelle, la reconnaissance du « Savoir-faire lié au Parfum en Pays Grassois » inscrite le 28 novembre 2018 par le Comité intergouvernemental du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.

À ce jour, Grasse Expertise compte 52 professionnels représentant plus de 4 000 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros provenant des différents domaines de compétences de la filière.

Cosmet’in Lyon Skin Science Days : les 20 et 21 mai 2021, en ligne

site-industries-cosmetiques Logo des Journées Cosmet'in Lyon Skin Science à Lyon, France les 20 et 21 mai 2021.

« How clinical experience highlights skin biology mechanisms’ » : c’est le thème proposé par Cosmet’in Lyon (Ex. CED) pour sa XXXème édition des CIL Skin Science Days (auparavant Journées européennes de dermocosmétologie). L’événement se déroulera les 20 et 21 mai 2021, avec le professeur Richard Gallo, invité d’honneur. Il se tiendra en anglais et sous forme de conférence en ligne, en raison du contexte sanitaire mondial.

Une vingtaine d’experts internationaux de la dermocosmétologie apporteront leur éclairage d’un point de vue recherche, clinique et industriel à travers huit sessions détaillées dans le programme à télécharger sur le site. Les adhérents de Cosmet’in Lyon bénéficient d’un tarif préférentiel.

Organisée tous les deux ans, et d’un très haut niveau scientifique reconnu par la profession, cette manifestation avait rassemblé plus de 170 participants, chercheurs et industriels, en 2019. Le contexte sanitaire a incité à retenir le format de webconférence cette année.

Cosmet’in Lyon offre un programme de visibilité attractif à l’occasion du trentième anniversaire de cet événement.


Entretien avec Nico Forraz , président de Cosmet’in Lyon

Que représentent les Cosmet’in Lyon Skin Science Days pour la profession ?

Nico Forraz : Soulignons tout d’abord que c’est le XXXème congrès, une date anniversaire donc ! Nous aurions aimé le tenir en présentiel car nous sommes fiers d’accueillir les experts en dermocosmétologie du monde entier sur notre territoire. Le contexte en a décidé autrement. Ce congrès a lieu tous les deux ans, depuis la naissance de l’association en 1962. Il a pour but de mettre en lumière les dernières innovations scientifiques et les progrès en biologie cutanée. C’est d’autant plus important que la biologie cutanée est directement liée à la dermatologie et la cosmétologie. C’est donc une occasion rare de rassembler l’ensemble des acteurs qui contribuent aux développements innovants à destination des soins de la peau et du bien-être.

Qu’est-ce qui fait la spécificité des Skin Science Days ?

Nico Forraz : L’événement est organisé par un comité de bénévoles, implantés dans la région AURA et issus d’univers académiques, cliniques et industriels, qui partagent un intérêt commun : la dermocosmétologie. C’est cette alliance singulière qui fait l’ADN de l’association, la spécificité des événements en général et celles des Skin Science Days en particulier.

Quelles sont les découvertes et les tendances émergentes en biologie cutanée ?

Nico Forraz : Ce sont justement les sujets qui seront abordés durant le congrès : l’interaction microbiote et peau humaine ; les facteurs environnementaux tels que la pollution, et leur influence, notamment sur le statut inflammatoire de la peau ; les avancées autour du vieillissement cutané, lié à l’allongement de la durée de vie ; les progrès réalisés pour renouveler, réparer et cicatriser la peau. Nous aborderons aussi les nouvelles technologies, véritables passerelles entre les traitements cliniques et la cosmétologie, l’ingénierie tissulaire qui permet de modéliser les traitement cosmétiques et esthétiques. Il y a beaucoup à dire !

Pourquoi avoir choisi ce thème de l’impact des expériences cliniques sur les mécanismes biologiques de la peau ?

Nico Forraz : Traditionnellement, on part des découvertes effectuées en laboratoire puis on aborde les expériences cliniques. Nous avons voulu traiter le sujet sous l’angle inverse : en proposant un bilan des découvertes issues des expériences cliniques et en démontrant comment elles stimulent la recherche fondamentale et l’innovation en biologie cutanée.

Comment ont été sélectionnés les intervenants ?

Nico Forraz : Le comité d’organisation, piloté par Nicolas Bechetoille et Aurélie Pagnonminot, respectivement secrétaire et trésorière de Cosmet’in Lyon, s’est associé à des chercheurs académiques et à des acteurs industriels, membres de Cosmet’in Lyon. Ensemble, ils ont nommé des présidents de sessions et proposé des thématiques de recherche scientifique, académique, clinique, industrielle, tout en offrant une tribune aux jeunes chercheurs.

En quoi ces connaissances orientent-elles/soutiennent-elles les développements de nouveaux produits par les marques ?

Nico Forraz : Les marques doivent à la fois capter les tendances des marchés et veiller aux innovations scientifiques et technologiques. C’est la considération de l’ensemble qui permet de développer et de valider la pertinence et l’efficacité des futurs produits.

De quels types de produits plus spécifiquement ?

Nico Forraz : Le produit cosmétique devient un moyen préventif, destiné à maintenir l’équilibre de la peau, par le biais d’une routine quotidienne en particulier. Il vise, principalement, à lutter contre la pollution, le vieillissement cutané, à protéger du soleil, à régénérer, hydrater. Ce sont les principales revendications qui contribuent à la santé de la peau.

Quelles perspectives ces découvertes offrent-elles aux consommateurs ?

Nico Forraz : Ces découvertes offrent aux consommateurs de l’innovation, de l’efficacité, et de la sécurité. Cosmet’in Lyon est très impliquée sur ces trois volets et veut leur rendre cette connaissance accessible. Elle prépare d’ailleurs un événement grand public qui se déroulera en région lyonnaise fin 2021, pour expliquer comment les produits cosmétiques sont développés. Puis début 2022, elle présentera la filière cosmétique, sa structuration et ses horizons métier à un public lycéen. Un livret et un forum des métiers de l’industrie de la beauté sont en cours de préparation. La pédagogie est au cœur de notre mission, pour rassembler tous les acteurs, académiques, cliniques, industriels et grand public.

Notre dernier numéro

Écoutez-nous !

Newsletter

fr_FRFrançais