VPI investit depuis de nombreuses années dans la recherche et le développement afin de garantir à ses clients des solutions d’emballages toujours plus responsables pour les marchés de la beauté et des spiritueux.
Pour répondre à la demande de la marque, VPI a relevé deux défis sur le nouveau produit Clarins UV Plus anti-pollution Écran Multi-Protection Hydratant lancé en mars 2021.
Une capsule toute en sobriété
Sur le plan technique, on notera pour cette capsule la mise au point et la tenue d’une soudure par ultrasons des pièces en matière recyclée.
Sur le plan esthétique, la combinaison de PET et PET recyclé a permis d’obtenir une teinte claire sur la capsule, un des souhaits formulés par Clarins pour rester dans l’univers de la marque. Une tampographie au nom de la marque et un laquage nacré viennent mettre en valeur cette capsule sphérique qui se visse sur le tube plastique et apporte la touche premium de la marque.
De nombreux essais ont été réalisés pour optimiser la technique et parvenir à une capsule remarquable, qui sera déclinée sur plusieurs références et contenances de la ligne (30ml, 50ml). « Notre objectif est de proposer à nos clients des solutions innovantes et durables dans le domaine de l’injection et d’apporter de la valeur ajoutée à leurs projets », souligne Marc Beltrami, directeur commercial VPI.
L’événement prévu en juin est reporté à janvier 2022 en raison de l’incertitude à court terme liée à la pandémie, mais les actions visant à mettre en relation la communauté seront renforcées.
Easyfairs, organisateur d’ADF&PCD et PLD Paris, le principal événement mondial pour les emballages de parfums, de cosmétiques et de boissons premium, ainsi que pour les aérosols et les dispensings, annonce que l’événement sera reporté du 22 & 23 juin 2021 au 19 & 20 janvier 2022.
La décision de déplacer les dates de l’événement a été prise en consultation avec les nombreuses parties prenantes de l’événement dans l’ensemble du secteur, en réponse à la situation de force majeure persistante liée à la pandémie de coronavirus. En particulier, l’interdiction permanente des événements en face-à-face de toutes tailles, les restrictions continues liées à la pandémie et la progression actuelle du virus en France, ainsi que les nouveaux confinements en Ile-de-France et dans d’autres régions, ont rendu impossible l’organisation de l’événement à court terme.
Renan Joel, directeur des événements packaging d’Easyfairs UK & Global au Royaume-Uni et en France, déclare : « Bien que nous soyons attristés de devoir reporter l’événement pour la deuxième fois, nos exposants, visiteurs et partenaires associatifs ont exprimé leur soutien sans faille pour les nouvelles dates – et pour le rôle crucial que joue ADF&PCD et PLD Paris dans la création de relations professionnelles et d’opportunités pour tous ceux qui sont impliqués dans l’innovation packaging sur ces marchés. »
Bien qu’il reste impossible d’organiser des événements en face à face à court terme, ADF&PCD et PLD Paris renforce ses activités pour mettre en relation les acteurs du marché et accélérer l’innovation en matière d’emballage pour les communautés qu’elle représente dans les industries françaises et internationales de la beauté, du luxe, des boissons et des aérosols.
Cette semaine, les premiers ADF&PCD et PLD Digital Days auront lieu, offrant une occasion unique aux développeurs, concepteurs et fournisseurs d’emballages de s’informer sur les dernières tendances et opportunités en matière d’innovation packaging. Parmi les intervenants figureront des experts en emballage de certaines des plus grandes marques mondiales sur les marchés de la beauté, des boissons et des produits de grande consommation, ainsi que les fournisseurs les plus innovants du marché. En outre, la liste des finalistes de l’édition 2021 des ADF&PCD et PLD Innovations Awards sera annoncée. Tous les détails sont disponibles sur www.adfpcdparis.com/digital–days.
Parallèlement aux Digital Days, ADF&PCD et PLD Paris a renforcé ses activités sur les réseaux sociaux et possède désormais la plus grande audience de tous les comptes axés sur l’emballage premium sur Instagram, apportant une inspiration quotidienne en matière d’emballage à plus de 10 000 followers. En outre, une nouvelle série régulière de webinaires « Innovation Talks » sera lancée au printemps, en complément du site web quotidiennement mis à jour et d’une newsletter bimensuelle, qui apportent déjà du contenu exclusif à la communauté.
Renan Joel ajoute : « ADF&PCD et PLD Paris s’engagent à créer le meilleur environnement possible pour que notre communauté puisse se rencontrer, relever ses défis et mener à bien ses innovations. Je suis ravi que nous créions de nouveaux canaux pour remplir cette mission et que les initiatives que nous avons déjà lancées suscitent un vif intérêt de la part de notre communauté. L’année dernière a été extrêmement difficile pour tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement de l’emballage et, chez Easyfairs, nous sommes très fiers de travailler avec une industrie qui a fait preuve d’une telle résilience depuis le début de la pandémie et qui a joué un rôle crucial à chaque étape pour aider les gouvernements et la société à répondre au Covid. Bien que nous soyons naturellement tristes de devoir reporter l’édition 2021 d’ADF&PCD et PLD Paris, nous sommes très enthousiastes à l’idée de réunir la communauté à Paris en janvier 2022 et de construire ensemble l’avenir de cette merveilleuse industrie. »
Et de poursuivre : « Je tiens à remercier nos nombreux partenaires parmi les exposants, les visiteurs, les associations et les médias pour leur soutien continu à l’événement et j’ai hâte de travailler avec eux pour une édition d’exception d’ADF&PCD et PLD Paris en 2022. »
Pour plus d’informations sur ces initiatives, sur les Innovation Awards 2021, sur les Digital Days, sur l’événement 2022 ainsi que sur les mesures qui seront mises en place pour garantir un événement respectant les mesures sanitaires, rendez-vous sur le site www.adfpcdparis.com.
Dans un contexte d’enjeux environnementaux et sociétaux croissants, Lancôme lance son programme de développement durable « Prendre soin d’aujourd’hui pour un avenir plus heureux » (Caring Together for a Happier Tomorrow) qui cadre l’ensemble des ambitions de la marque en matière de développement durable et d’inclusion sociale.
« Tout au long de ses 85 ans d’existence, Lancôme a eu à cœur de transmettre, de redonner et de prendre soin des autres. Parce que Lancôme est une des premières marques mondiales de beauté de luxe, nous avons le devoir d’agir face aux enjeux environnementaux et sociaux, et de contribuer à bâtir un avenir plus heureux et plus durable pour tous. Lancôme accélère sa transformation et se mobilise au service de causes qui sont chères au cœur de la marque et pour lesquelles nous ressentons tous un sentiment d’urgence, comme protéger la biodiversité, soutenir les femmes vulnérables partout dans le monde, et donner à nos consommateurs les moyens d’opter pour des choix de consommation plus durables et devenir des acteurs du changement », expliqueFrançoise Lehmann, Directrice Générale Lancôme International.
Consciente que cette prochaine décennie représente un moment critique pour la planète, Lancôme accélère sa transformation globale à travers trois piliers complémentaires :
1. Prendre soin de l’environnement avec le pilier Bring the World to Bloom, visant à protéger diverses formes de biodiversité, à réduire l’impact de la marque au travers d’innovations en matière de formules et de packaging, à mettre en place des pratiques agricoles régénératrices et à développer des partenariats avec des institutions de premier plan pour contribuer à la préservation de la biodiversité.
2. Prendre soin des consommateurs avec le pilier Live Responsibly, visant à donner aux consommateurs les moyens d’opter pour des choix de consommation durable en leur proposant des produits remplissables, rechargeables et recyclables.
3. Prendre soin des femmes avec Write her Future, la cause philanthropique de la marque, visant à combattre l’illettrisme des femmes en leur donnant accès à l’éducation, au mentorat et à l’entreprenariat.
AMB Spa, une entreprise familiale, fondée il y a plus de 50 ans dans le nord-est de l’Italie, a été le premier fabricant d’emballages à mettre en place une usine de transformation entièrement à base d’eau en Europe. AMB est l’un des principaux fournisseurs internationaux de films rigides et flexibles, offrant un procédé unique de bout en bout. Les produits et services « tout en un » de la société paneuropéenne comprennent tous les aspects du processus de conditionnement : design, outillage, spécification du produit, conception de l’impression et application. Ces dernières années, AMB a étendu ses capacités d’impression flexo à base d’eau dans un mouvement qui renforce l’engagement puissant de la société en faveur d’une impression de haute qualité utilisant des méthodes écologiques à base d’eau.
Services à 360 degrés
Tous les procédés de films plastiques d’AMB sont réalisés à l’aide de systèmes à base d’eau. Cet engagement en faveur de l’innovation et du développement durable a constitué la base sur laquelle repose le rôle de pionnier de la société : le développement de solutions environnementales associées à une haute qualité.
Les services d’impression écologiques d’AMB englobent le processus complet, de la conception initiale à l’impression flexo à base d’eau de haute qualité. L’impression AMB permet d’obtenir des couleurs riches et nettes et des détails photographiques grâce à des encres à base d’eau. Elles peuvent être utilisées sur des films repositionnables, scellant sur Apet, laque Mat, ainsi que pour créer un effet papier.
Le service « tout en un » offre des applications d’impression durables sur film inférieur & supérieur, sur film flow pack, sur étiquettes et papier. Grâce à l’utilisation de la technologie à base d’eau, les clients d’AMB peuvent améliorer leurs propres références en matière de respect de l’environnement. Leur permettant par la même occasion de développer leurs activités tout en attirant des clients sensibles à la prise de conscience croissante et globale du développement durable. Dans les rayons du commerce de détail, elle permet de renforcer les marques, car des optiques accrocheuses attirent les consommateurs et les rassurent dans le sens que leur achat ne portera pas atteinte à l’environnement.
Selon AMB, « l’approche unique de la société garantit non seulement la durabilité, mais aussi la qualité, la rapidité et la flexibilité. La partie graphique, la pré-impression, la fabrication des clichés et l’impression sont toutes gérées au même endroit, ce qui permet de simplifier la chaîne d’approvisionnement et d’offrir aux clients une plus grande rapidité et un cheminement plus fluide vers le marché. La souplesse de traitement donne aux clients la possibilité de personnaliser facilement leurs produits en proposant de petites quantités d’impression, ce qui permet de varier les références et les produits saisonniers ainsi que les promotions de la grande distribution.
Maximiser la productivité grâce aux technologies basées sur l’eau
AMB a augmenté sa capacité d’impression de 150 %, pour atteindre 28 millions de mètres par an avec une laize minimale de 300 mm et maximale de 1250 mm. Pour y parvenir, la société a récemment investi dans une imprimeuse Bobst Expert CI, une deuxième imprimeuse flexo 8 couleurs, qui a rejoint la Comexi Flexo F2 WB déjà installée dans les locaux de l’AMB à San Daniele del Friuli.
Aussi bien la Bobst que la Comexi sont toutes deux étroitement alignées sur la stratégie de durabilité de l’AMB. En 2014, AMB est devenue la première entreprise en Europe à ouvrir la voie à la production d’emballages à base d’eau, un procédé révolutionnaire qui élimine complètement l’utilisation de solvants. La technologie à base d’eau pour l’emballage et l’impression offre un avantage concurrentiel à toutes les entreprises proposant des produits alimentaires avec des ingrédients de haute qualité aux entreprises mettant en œuvre des politiques écologiques, ainsi qu’aux entreprises souhaitant répondre aux exigences de plus en plus strictes en matière d’emballage mises en place par l’UE. En outre, elle réduit la consommation globale d’énergie et minimise les déchets.
« En tant que pionniers de l’impression et de la lamination à base d’eau, nous avons toujours investi dans des technologies qui nous permettent de rester à la pointe du développement et de tenir notre promesse de production véritablement durable auprès de nos clients », déclarent Bruno Marin, PDG d’AMB, et Alessandro Marin, directeur technique.
En lançant son “Naturality Index”, Givaudan entend accélérer son propre cheminement vers des créations respectueuses de la nature, en accord avec la raison d’être de la société : créer en tenant compte de la nature. Il s’agit de « témoigner de notre amour pour la nature dans tout ce que nous faisons », précise un communiqué
Le Naturality Index est un outil d’évaluation. Son objectif : offrir aux parfumeurs la possibilité de prendre en compte l’impact environnemental de leur sélection d’ingrédients, apportant ainsi une nouvelle dimension de différenciation au processus créatif. L’outil évalue les ingrédients et les formules du point de vue de la biodégradabilité, du caractère renouvelable, de l’approvisionnement et d’autres aspects affectant la durabilité des parfums. L’indice repose tient compte de quatre aspects : l’impact environnemental positif, l’origine de l’ingrédient, l’efficience énergétique et l’approvisionnement responsable. Ces mesures s’inscrivent dans les objectifs de Givaudan en matière de naturalité, et répondent aux attentes des clients à la recherche de solutions plus durables pour leurs marques.
« Alors que les consommateurs recherchent de plus en plus des parfums originaux, mais aussi durables, notre Naturality Index est un outil précieux pour créer des parfums respectueux de la nature. Nos parfumeurs accèdent ainsi à une nouvelle dimension, qui vient compléter le processus créatif, pendant que nos clients disposent de mesures fiables et uniques de la durabilité de leurs solutions olfactives », indique Maurizio Volpi, président de la division Parfums et Beauté.
Une approche responsable
Le Naturality Index est intégré à la “Naturality Platform”, un projet de grande envergure lancé il y a quelques années pour instaurer une méthode unique d’utilisation d’une palette respectueuse de la nature, et susciter une vision en prévision des futures créations durables associées à un impact positif pour les consommateurs.
La Naturality Platform répond aux attentes des consommateurs qui aspirent à des parfums conçus avec une approche consciente, authentique et responsable. Elle définit de nouvelles façons holistiques de créer des parfums responsables, avec des ingrédients naturels, issus de sources renouvelables, ou biodégradables.
Son objectif : permettre la conception de parfums d’une manière consciente de la nature. Elle s’appuie, pour cela, sur trois piliers : une série de programmes d’études sur les consommateurs qui identifie leurs attentes en matière de transition vers des produits responsables, le “Naturality Guide” qui fournit une segmentation et une compréhension du marché, définissant de nouvelles règles de formulations et accompagnant les clients de Givaudan dans les choix et les paramètres nécessaires au développement de parfums soucieux de la nature, et le Naturality Index qui accompagne les parfumeurs dans leurs choix d’ingrédients.
g.pivaudran, société française, 100% familiale depuis 1948, conçoit et réalise des objets en aluminium sur-mesure et innovants, pour le marché mondial de la parfumerie, de la cosmétique et des spiritueux. Forte des expériences passées, la prestigieuse maison française Hermès a de nouveau sollicité le savoir-faire de g.pivaudran pour réaliser deux des pièces maîtresses du nouveau parfum masculin H24. g.pivaudran a réalisé pour H24 deux ensembles composés d’un capot aluminium assemblé avec un insert plastique lesté et d’une frette épaulée aluminium également assemblée avec un insert plastique.
« Nous sommes très fiers d’avoir participé aux côtés des équipes Hermès au développement de H24, dans une belle continuité après Voyage d’Hermès et Jour d’Hermès » souligne Marc Pivaudran, Président g.pivaudran.
L’aluminium sublime le capot
Le capot est réalisé en aluminium en emboutissage profond, d’un aspect « haute brillance » et d’une teinte argent, sur lequel est déposée, sur un plateau étagé, une fine gravure en creux de la marque Hermès. Sur les flancs apparaissent deux liserés en creux, rayonnés, qui soulignent les formes de ce capot, alors qu’un bord roulé à la base en adoucit la ligne. À l’intérieur de ce capot aluminium, est assemblé à haute cadence, sur une machine automatique, un insert en polypropylène avec une gravure interne de la marque. Ce composant, réalisé en partenariat avec Rovip, possède une gravure de fond de la marque Hermès. Sont également présents 3 crans qui permettent un clipsage dans la gorge de la frette, pour venir affleurer sans contact le dessus de la plaque aluminium. La conception de cet ajustement délicat, en partenariat avec les équipes Hermès, met en avant le savoir-faire de g.pivaudran pour offrir un ensemble d’une extrême qualité du capot/frette sur le flacon produit par Pochet du Courval. Un travail d’appairage entre la plaque aluminium et le capot a été nécessaire pour l’harmonisation esthétique de l’ensemble, tout comme le niveau de brillance de la plaque, dans laquelle le reflet du capot vient se noyer avec élégance.
« Le travail d’ajustement de l’insert plastique, sous la plaque aluminium, dans une section très particulière, nous a permis de bien maîtriser l’orientation, afin d’avoir une continuité de la jupe de la plaque aluminium et du flacon » explique Hervé Delaigue, Directeur Commercial et Développement g.pivaudran.
Le capot habille les trois contenances : 50 ml et 100 ml et le 125 ml (la recharge)
Seppic, une société d’Air Liquide, annonce la mise en service de son premier site de production aux États-Unis, la deuxième plus grande usine de Seppic pour la production d’ingrédients de spécialité de haute performance utilisés pour les marchés cosmétique et pharmaceutique. Cette nouvelle usine, déjà en service, donne à Seppic une capacité de production supplémentaire de plus de 50 % pour les agents épaississants et texturants, afin de répondre aux exigences croissantes de ses clients aux États-Unis et dans le monde entier. Situé près de Richmond, en Virginie, le site a été stratégiquement sélectionné pour sa main-d’oeuvre qualifiée et dynamisera la collectivité locale en créant plus de 50 emplois. Le site est également idéalement situé pour desservir le nord-est des États-Unis, où se trouvent 80 % des clients américains de Seppic, et le marché export. L’établissement a été conçu pour respecter les plus hauts niveaux de qualité conformément aux Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF), et a déjà obtenu les certifications ISO 9001, EFfCI et RSPO. L’installation exploite actuellement des unités entièrement automatisées pour permettre une qualité uniforme et facilement traçable pour nos ingrédients. Grâce à ces technologies de pointe et au recyclage de 95% de ses déchets, Seppic minimise son impact sur l’environnement. Les ingrédients de spécialité dédiés à la cosmétique représentent un marché de plus de 10 milliards de dollars dans le monde, dont 25 % aux États-Unis. Jean-Baptiste Dellon, Directeur Général de Seppic, a déclaré : « Avec cette nouvelle usine, nous augmentons notre capacité industrielle pour servir nos clients dans le monde entier. Cette usine de pointe est conforme à la stratégie de Seppic qui est de produire des ingrédients de haute performance tout en respectant l’environnement. Notre ambition en termes de RSE est de continuer à répondre aux besoins de nos clients tout en réalisant un objectif de réduction de nos déchets et de notre consommation d’énergie. »
Monoprix s’adresse à celles et ceux qui recherchent une beauté holistique et intégrative. L’enseigne propose une sélection de soins agissant de l’extérieur et de compléments alimentaires agissant de l’intérieur, « pour renouer efficacement avec le bien-être. »
La marque Edli partage au plus grand nombre la richesse des plantes et le pouvoir de la nature grâce à des compléments alimentaires aux actifs végétaux et naturels de haute qualité. Les produits exercent une action sur l’organisme pour une prévention au quotidien. Cette cosmétique s’affranchit des barrières qui existent entre santé et beauté pour apporter, selon Monoprix, « le meilleur des soins de l’intérieur. »
La mission de la marque Demain est de revenir à l’essentiel grâce à des formules qui excluent les ingrédients suspectés d’être dangereux pour la santé et l’environnement. Il s’agit d’une marque engagée qui réalise des soins universels certifiés bio et au packaging éco-conçu 100 % recyclable.
Les Miraculeux est une marque qui associe beauté et plaisir grâce à des cures de compléments alimentaires made in France sous forme de bonbons fruités. Les “gummies” renferment les bienfaits des plantes de manière ludique et gourmande.
La marque détox Skinfood revendique l’alliance des supers-aliments et de la science, l’équilibre entre efficacité et naturalité. « Les soins agissent et participent au bon équilibre de la peau grasse à de puissants actifs. Des formules innovantes ont été élaborées pour conserver le meilleur de ses ingrédients en provenance directe de la nature », indique-t-on chez Monoprix.
Tous les produits Garnier, au niveau mondial, sont à présent officiellement approuvés par Cruelty Free International. La marque a reçu l’aval du programme Leaping Bunny de Cruelty Free International, organisation mondiale visant à mettre un terme aux tests cosmétiques sur les animaux dans le monde.
Garnier est l’une des plus grandes marques internationales que Cruelty Free International approuvées dans le cadre du programme Leaping Bunny.
« Garnier est une marque mondiale que nous connaissons tous. Travailler avec elle pour la déclarer officiellement approuvée dans le cadre du programme international Leaping Bunny est une étape importante. Il aura fallu plusieurs mois à Garnier pour examiner scrupuleusement chaque fournisseur et obtenir la certification », indique Michelle Thew, PDG de Cruelty Free International.
Leaping Bunny exige des marques de pouvoir auditer l’ensemble de leur chaîne d’approvisionnement, y compris chaque matière première et ingrédient individuel pour vérifier la conformité aux critères très exigeants de leur Charte. L’approbation doit être accordée à tous les produits finis d’une marque, les produits ou articles individuels ne pouvant pas être approuvés séparément.
Pour Garnier, il s’agissait d’obtenir cette certification pour plus de 500 fournisseurs sur plus de 3 000 ingrédients différents, dans le monde entier. Pendant de nombreux mois, Garnier et Cruelty Free International ont travaillé ensemble pour obtenir cette preuve et s’assurer que chaque produit du portefeuille mondial de Garnier puisse afficher officiellement le logo Leaping Bunny de Cruelty Free International – reconnue universellement pour lutter contre les tests sur les animaux dans le monde.
« Garnier s’est engagé pour un monde sans test sur animaux depuis 1989. Être officiellement approuvé par Cruelty Free International dans le cadre du programme Leaping Bunny est une étape importante et a toujours fait partie de notre mission Green Beauty. Aujourd’hui, Garnier fait un pas de plus pour devenir une marque pleinement engagée, durable, transparente, offrant la Green Beauty à tous », souligne Adrien Koskas, directeur général international de Garnier.
Cette annonce de Garnier marque le début d’une année historique pour la marque. En 2020, Garnier a annoncé son initiative Green Beauty, une approche de développement durable sur tout le cycle de développement du produit, consistant à transformer chaque étape de sa chaîne de valeur et à réduire considérablement son impact environnemental.
Cette annonce s’accompagne de plusieurs innovations durables. Chaque nouveau produit incarne les engagements Green Beauty de la marque, et tous sont maintenant officiellement approuvés par Cruelty Free International dans le cadre du programme Leaping Bunny :
– Les disques démaquillants réutilisables Garnier SkinActive – Le shampooing solide Garnier Ultra Doux – Le shampooing et après-shampooing Garnier Fructis (maintenant en flacons recyclables composés à 100 % de plastique recyclé).
Chiffres clés de Garnier :
• 1 ère marque naturelle au monde (source : Euromonitor 2019) • Vendue dans 64 pays • Principaux objectifs pour 2025 : – Zéro plastique vierge, soit une économie de 37 000 tonnes de plastique vierge par an. – Des sites industriels neutres en carbone, avec 38 596 tonnes d’équivalent CO 2 déjà économisées grâce à l’utilisation accrue d’énergies renouvelables. – 100 % d’emballages plastiques recyclables, réutilisables et compostables d’ici 2025.
Les temps changent. Il fut un temps où les consommateurs croyaient sur parole les fabricants de cosmétiques sur les qualités de leurs produits. En 2019, la situation s’est considérablement dégradée et la méfiance est là. Sur les boîtes et les flacons, les listes d’ingrédients sont étudiées, décryptées, scannées. L’opinion publique est ballotée entre des informations contradictoires au point de créer une véritable cacophonie. Afin de pouvoir à nouveau s’entendre, la Commission européenne est à l’origine, il y a 6 ans, d’un Règlement visant à encadrer les allégations cosmétiques et en particulier celles jugées dénigrantes (les fameuses mentions « sans »). Ce règlement resté lettre morte tente de renaître de ses cendres avec entrée en application ce mois de juillet dernier via une recommandation de l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité) et une campagne orchestrée par la Febea (Fédération des entreprises de la beauté)
Communication positive
Les amateurs de vieilles histoires cosmétiques savent bien que, pendant longtemps, la communication afférente à ce type de produits a été positive. La crème Simon, mise au point en 1860, par un jeune pharmacien plein de talent, permettait, nous disait-on alors, de conserver « au teint l’éclat de la jeunesse » et par-dessus le marché de combattre « rougeurs, hâle et piqûres d’insecte ».
La crème Tokalon, quant à elle, revendiquait l’utilisation du « Biocel », « un merveilleux aliment pour la peau ». La consommatrice, séduite par le thorium et le radium, nouvellement découverts, mais craintive lorsqu’il s’agit d’utiliser un fond de teint (« le maquillage nuit à la santé épidermique »), se tournait résolument vers la gamme Tho-Radia qui semblait alors avoir toutes les qualités. Les allégations étaient parfois très optimistes (la crème Diadermine nettoie la peau matin et soir et protège l’épiderme des coups de soleil), mais, après tout, le cadre légal n’était pas encore posé. L’acide borique, mêlé au talc, était saupoudré sur les fesses des bébés et les joues de leurs pères… jusqu’à ce que le lien entre cosmétique et intoxications (voire même décès de nourrissons) soit établi – nous sommes alors dans les années 1950 ! Même si des travaux scientifiques pointent déjà du doigt quelques ingrédients « indésirables », le consommateur d’alors se laisse bercer par les belles promesses. Alors que l’on ne dispose pas encore de listes de substances interdites et de substances autorisées sous conditions (nous sommes avant la date fatidique de 1972), la peur est un sentiment inconnu du consommateur qui a une confiance totale dans l’industrie cosmétique naissante.
Communication négative
À partir des années 2000, le ver est dans le fruit… Les travaux publiés de Philippa Darbre établissant un lien (hâtif et mal documenté) entre déodorant et cancer du sein donnent l’idée à certaines sociétés cosmétiques de communiquer autrement. Plutôt que de raconter une belle histoire tournant autour d’un ingrédient que l’on cherche à valoriser, on va désormais stigmatiser un certain nombre de matières premières et en particulier les parabens. Les premiers produits « sans paraben » font leur entrée sur les linéaires ; ils seront au fil des années rejoints par des cosmétiques sans « silicone, PEG, paraffine, sulfates… ».
L’industrie du bio s’installe rapidement dans une stratégie de communication fondée sur la peur. Qu’importe si les ingrédients incriminés ne présentent, en réalité, aucun danger, l’essentiel est de canaliser une partie de l’opinion publique vers un segment de l’industrie qui veut gagner des parts de marché le plus rapidement possible. L’angoisse est telle, dans certains cas, que certaines femmes en viennent à ne plus se laver les cheveux et à proposer des recettes – maison sur leur blog tant la peur des bases lavantes des shampooings est importante. Devant cette peur irraisonnée d’un certain nombre d’ingrédients, il est temps de parler de cosmétophobie et de mettre en garde contre un mode de communication qui va conduire consommateurs et industriels, à plus ou moins long terme, dans le mur !
Communication encadrée
Le Règlement (UE) No 655/2013 de la Commission du 10 juillet 2013 établissant les critères communs auxquels les allégations relatives aux produits cosmétiques doivent répondre pour pouvoir être utilisées est alors mis en place afin d’endiguer une communication qui part à vau-l’eau. La notion de « conformité avec la législation », de « véracité », « d’éléments probants », « d’équité » et de « choix en connaissance de cause » sont ainsi détaillés.
On commence alors à respirer en se disant que les cosmétiques « sans, sans » sont du passé. Il est, en effet, clairement inscrit dans le Règlement que « les allégations relatives aux produits cosmétiques doivent être objectives et ne peuvent dénigrer ni la concurrence ni des ingrédients utilisés de manière légale ». Pourtant, en pratique, il apparaît que ce Règlement passe totalement inaperçu… au point que l’ARPP est obligée de rédiger un texte explicatif permettant de mieux s’approprier le texte européen en vigueur.
La Recommandation produits cosmétiques V8 (en vigueur depuis le 1er juillet 2019) détaille donc la nécessité d’abandonner la mention « sans sans ;», « afin de contribuer à une image valorisante des produits cosmétiques », en utilisant une « publicité qui doit être essentiellement consacrée aux arguments positifs » L’interdiction de la mention « sans » est relayée par la Febea qui a organisé une campagne radiophonique d’information du public visant à faire connaître cette interdiction. Tout le monde n’est pas d’accord et le fait savoir sur les réseaux sociaux ; c’est le cas par exemple de l’association Cosmébio.
De la nécessité de faire le ménage
Lorsque l’on constate que des produits cosmétiques affichent des allégations médicales, par exemple des cosmétiques prétendant favoriser le sommeil, la respiration, ou encore traiter maux de ventre et ballonnements, on se dit que l’on est bien loin d’une communication cosmétiques zéro défaut et l’on s’interroge quant au respect du Règlement européen en matière de communication. Il y a vraiment des efforts à faire !
Auteurs
Céline Couteau Maître de conférences en pharmacie industrielle et cosmétologie, Université de Nantes, Auteurs historiques The Conversation France
Laurence Coiffard Professeur en galénique et cosmétologie, Université de Nantes, Auteurs historiques The Conversation France