Les travaux du département de recherche avancée Silab et de l’équipe de recherche du Dr Florence Ruggiero* sur la segmentation du derme et son matrisome sont reconnus par la communauté scientifique internationale avec la publication d’une lettre à l’éditeur dans le Journal of Investigative Dermatology (JID).

Une découverte scientifique majeure sur le derme papillaire et réticulaire

Le derme supérieur cutané, appelé derme papillaire, et le plus profond, dit derme réticulaire, sont structurellement et fonctionnellement différents. Les fibroblastes, cellules responsables de la synthèse de la matrice extracellulaire, seraient à l’origine de cette segmentation.
« La segmentation du derme est une signature biologique de recherche chère à Silab » rappelle Brigitte Closs, Directrice Générale Déléguée, Recherche et Développement, Silab. « Lorsque nous avons commencé à travailler sur ce sujet en 2007, nous nous sommes naturellement rapprochés du Dr Florence Ruggiero, Directrice de Recherche CNRS, et de ses collaborateurs, reconnus mondialement pour leur expertise en biologie de la matrice extracellulaire. »
L’équipe de recherche du Dr Florence Ruggiero et le département de recherche avancée Silab ont mis en évidence pour la première fois la signature d’une expression génique spécifique des fibroblastes papillaires et réticulaires en lien avec le matrisome, défini comme l’ensemble de gènes codant pour les protéines de la matrice extracellulaire et ses protéines associées.
« Cette lettre à l’éditeur dans un des plus prestigieux journaux scientifiques de dermatologie est une reconnaissance indiscutable de la qualité des travaux de recherche menés par les deux équipes. Elle renforce notre expertise dans ce domaine et offre de nouvelles perspectives pour le développement de solutions cosmétiques naturelles adaptées, innovantes et performantes, notamment pour lutter contre le vieillissement cutané. Elle pourrait également avoir des répercussions en bio-ingénierie de substituts cutanés afin de les rendre toujours plus proches de la réalité physiologique de la peau.» conclut Brigitte Closs.

Efficacité et responsabilité : l’industrie cosmétique attribue à Passioline,  nouvel actif cosmétique réparateur et apaisant du laboratoire pharmaceutique et dermo-cosmétique indépendant français Expanscience, une double reconnaissance.
Lors du dernier salon In-Cosmestics 2017 (Londres), Expanscience a remporté le « Gold Innovation Zone Best Ingredient Award » qui récompense les fonctionnalités innovantes de son actif pour les fabricants et les utilisateurs finaux. Passioline vient également de remporter à l’occasion du salon Supplier’s Day 2017 (New York City), le « Sustainability Award » qui vient récompenser son développement dans le respect de l’Homme et de l’environnement.
Concentré de molécules précieuses d’huile vierge de Maracuja, Passioline  est développé à partir de graines de maracuja (Passiflora edulis) écartés par l’industrie agro-alimentaire péruvienne. Ces molécules nobles sont concentrées grâce à la distillation moléculaire, savoir-faire exclusif des Laboratoires Expanscience. En stimulant les marqueurs biologiques impliqués dans la cicatrisation, cet actif répare, restructure et apaise les peaux fragilisées ou abîmées.
« Ces 2 reconnaissances valorisent aussi bien notre savoir-faire en matière d’innovation que notre implication dans l’éco-conception de nos actifs » explique Armelle Le Peniec, Directrice de l’activité actifs cosmétiques des Laboratoires Expanscience.

Passioline : actif emblématique de la démarche de RSE d’Expanscience

Expanscience, membre depuis 2011 de l’UEBT (Union for Ethical BioTrade), déploie depuis plus de dix ans sa politique de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE). Cette dernière a été reconnue comme exemplaire par l’AFAQ 26000 dès 2013. Soucieux de fournir des actifs de qualité mais aussi respectueux des principes dictés par le Protocole de Nagoya (texte entré en vigueur le 12 octobre 2014), Expanscience a anticipé ces règles dès 2010 en définissant sa propre politique de filières végétales responsables.
L’enjeu clé pour l’entreprise est de sécuriser ses approvisionnements, aussi bien pour la pérennité et la soutenabilité de ses clients que celles de ses partenaires. Expanscience qui a acquis son partenaire historique Deshidratados Tropicales au Pérou, maîtrise  l’ensemble de la chaîne jusqu’au produit fini, et dispose de tous les leviers d’action au profit des engagements pris dans le cadre de son Better Living Program.
Cette filière responsable lui permet de pérenniser ses approvisionnements en matières premières végétales (avocat, maca, maracuja) et de renforcer la traçabilité, la qualité et la sécurité de ses produits tout en menant des actions concrètes pour contribuer au développement du tissu économique et social des producteurs locaux.
« Ces actions, en cohérence avec notre démarche RSE, permettent de protéger l’environnement, d’encourager les bonnes pratiques culturales héritées du passé. Globalement, c’est toute une économie locale qui est dynamisée au travers de l’acte d’achat de végétaux et la création d’emplois. Passioline est le fruit de cet écosystème que nous avons soigneusement développé pour offrir les richesses de ce concentré » conclut  Armelle Le Peniec.

StratiCELL, filiale belge de PAT (Plant Advanced Technologies) spécialisée dans les tests d’objectivation in vitro, vient de lancer un projet d’épiderme reconstruit innervé en alliant ses compétences à celles de Neuron Experts (Marseille, FR) et Neuroservice (Aix-en-Provence, FR).
Une fois mis au point, ce nouveau modèle d’objectivation in vitro de principes actifs incluant des neurones sensitifs humains sera commercialisé dans le cadre de prestations de services sur les thématiques liées aux sensations de bien-être et d’apaisement de la peau, de la douleur ou encore au prurit.
Ce modèle fait partie du projet « IMPROVE » qui vise à concevoir et développer des modèles in vitro de peau 3D de complexité accrue dédiés à l’évaluation de produits à visée cosmétique, neuro-sensorielle et dermo-pharmaceutique.
La région wallonne (Belgique) financera en partie ce projet de R&D à hauteur de 760.000 euros sur 3 ans – montant permettant d’accroitre sensiblement ses capacités de R&D et d’innovation. À terme, cesmodèles innovants de peau reconstruite seront intégrés à l’activité de prestation de services de StratiCELL avec un impact considérable attendu sur le chiffre d’affaires de cette filiale de PAT.